du 13 novembre 2003 |
ENTREPRISE |
La mauvaise conjoncture économique qui touche le secteur du tourisme n'a pas empêché les membres de répondre massivement présent pour le 29e congrès. Outre les 50 ans de l'association, le programme de cette réunion s'avère séduisant.
Régis Bulot, président international des Relais & Châteaux, n'a pas de souci à se faire. Malgré un contexte économique et politique très difficile pour les professionnels du tourisme, le 29e congrès de l'association s'annonce d'ores et déjà comme un véritable succès. En témoigne le taux de participation record constaté pour cette prochaine manifestation (du 16 au 19 novembre 2003 à Paris) : près de 80 % des maisons ont à ce jour répondu présent. C'est dire l'intérêt que portent les participants à ce grand rendez-vous annuel. Bien sûr, 2003 est une date pas ordinaire puisque la chaîne volontaire fête à cette occasion ses 50 printemps. Evidemment, la Ville lumière a sans aucun doute séduit bon nombre d'adhérents, notamment étrangers. Il n'empêche qu'on ne vient pas des quatre coins du monde juste pour le plaisir. Surtout par les temps qui courent ! "Je vois dans cette participation massive plusieurs raisons. D'une part, un sentiment d'appartenance qui n'est plus à démontrer. D'autre part, chacun doit certainement chercher à savoir comment réagir face à la crise qui frappe notre secteur d'activité actuellement", commente Régis Bulot. Eh bien, au cours des 14 heures de réunion que l'état-major de la chaîne leur a réservé, les affiliés des Relais & Châteaux devraient obtenir bon nombre de réponses à leurs questions. Si durant ce 29e congrès, seront bien entendu évoquées les grandes étapes de l'histoire de l'association (anniversaire oblige !), fonctionnant aujourd'hui à la manière d'une grande entreprise, ce rendez-vous n'en sera pas moins résolument tourné vers l'avenir.
Régis
Bulot.
Qui est le client Relais & Châteaux ?
Et qui dit avenir rime logiquement avec anticipation technologique, exigence croissante
concernant la qualité du réseau, communication mondiale, marketing affûté... Autant de
thèmes qui seront présentés à l'assemblée par les différents responsables de la
chaîne tels Jean-Louis Bottigliero (directeur général exécutif), Jacques-Olivier
Chauvin (directeur général adjoint marketing et communication), Frédéric Laroche
(directeur général adjoint administration et finances), ou bien encore Maryse Masse
(responsable relations presse) et François Laustriat (directeur réseau et qualité).
Mais en dehors d'une présentation détaillée de l'ensemble des services proposés à ses
affiliés, la chaîne des Relais & Châteaux va également donner la possibilité à
ces derniers d'observer à la loupe le comportement de ses clients. Comment ? Tout
simplement grâce à l'intervention de David Herrick, président Europe Amex, qui brossera
le portrait et les spécificités des clients Relais & Châteaux au sein de
l'hôtellerie de luxe. Autre point abordé cette fois-ci avec Gegeon Dean, vice-président
de Pegasus, la manière dont la clientèle réservera demain. Sans oublier une analyse
affinée des motifs de séjour dans un établissement Relais & Châteaux. Le tout
s'accompagnant d'une offre thématique croissante : golf, spa... A noter d'ailleurs que
pour encourager les adhérents à se distinguer en matière de forfaits thématiques, la
chaîne crée cette année plusieurs nouveaux trophées dont celui du meilleur spa, de
l'environnement, ainsi que de la gastronomie.
Plus qu'un label hôtelier, une marque d'art de vivre
Un sacré programme en perspective auquel s'ajoute une intervention de Sabina Belli,
directrice de l'image et de l'innovation chez LVMH, visant à prouver que, "plus
qu'un label hôtelier, Relais & Châteaux est une marque d'art de vivre".
Après tout, il est vrai que l'on ne parvient pas à réaliser un chiffre d'affaires total
de 1,396 Md e (2002) par le fruit du hasard ! Encore moins à vendre pour près de 11,5 Me
de chèques Relais & Châteaux et autres forfaits... Il y a bel et bien quelque chose
de différent au sein de ce réseau. Un esprit à part que les membres défendent bec et
ongles depuis des années. Reste qu'il est nécessaire de l'adapter aux évolutions
perpétuelles de la société. Ce que ne manquera sans doute pas de dire Théodore Zeldin,
célèbre historien, spécialiste de la France et des Français. Professeur d'histoire à
l'université d'Oxord, membre du BBC Brain Trust, l'écrivain se penchera ainsi sur les
effets de la mondialisation dans la créativité culinaire. Autant de remarques qui
devraient conduire à renforcer la convivialité et la chaleur humaine au sein des Relais
Gourmands.
C. Cosson zzz36t
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L'Hôtellerie Restauration n° 2847 Hebdo 13 novembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE