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	du 4 décembre 2003	ACTUALITÉ

< INTEMPÉRIES DANS L'HÉRAULT ET L'AVEYRON

Restaurants en première ligne

La minitempête qui a frappé plusieurs départements du sud du pays n'aura provoqué que des dégâts mineurs. Agde et Millau font partie des communes les plus touchées.

Restaurant Le Terrisse dans l'Hérault.

C'est désormais une habitude, à chaque annonce de nouvelles intempéries, les habitants du Languedoc-Roussillon s'attendent au pire. Du Gard aux Pyrénées-Orientales, tous gardent en mémoire les effets dévastateurs des crues répétées de ces 10 dernières années. Fort heureusement, le bilan des intempéries qui ont frappé la région dans la nuit du 24 au 25 novembre dernier n'aura pas atteint les niveaux enregistrés en 1997, 1999 et 2001. Les pluies diluviennes avaient alors provoqué d'importants dégâts matériels chez de nombreux professionnels de l'hôtellerie-restauration. Si l'on ne comptait plus les routes coupées, les personnes évacuées et les caves inondées dans les départements du Gard, de l'Hérault ou de l'Aveyron, le nombre d'entreprises touchées par les inondations apparaît aujourd'hui comme relativement réduit. Seules les communes d'Agde dans l'Hérault et de Millau dans l'Aveyron ont eu à déplorer pareils sinistres. A Agde, la crue de l'Hérault a ainsi fait craindre le pire sans pour autant entraîner la catastrophe annoncée. Seuls les restaurants installés le long des berges du cours d'eau ont vu leur terrasse inondée.

Plus de peur que de mal
"L'eau est montée jusqu'aux marches de nos établissements, mais sans entrer à l'intérieur. La moitié d'entre eux étant fermés pour congé annuel, l'impact sur l'activité a donc été limité. Quoi qu'il en soit, nous restons à la merci de ce type de crues, à l'image de celle qui avait ravagé la ville en 1997", explique un responsable du restaurant Lou Pescadou situé en surplomb de l'Hérault. Et hormis le restaurant Le Terrisse, actuellement fermé, qui aura vu l'eau envahir sa terrasse, les professionnels s'en tirent plutôt bien. Plus de peur que de mal également à Millau. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, c'est la crue du Tarn qui aura été à l'origine de quelques inondations dans les quartiers proches des berges. Conséquence directe, la consommation d'eau potable a été déconseillée durant 48 heures avec un effet limité sur l'activité des CHR de la ville. L'activité ayant été maintenue grâce à la mise à disposition d'eau minérale. Quant aux campings implantés le long du Tarn, et qui ont été recouverts par quelques dizaines de centimètres d'eau, le retour à la normale devait intervenir en moins de 48 heures. Les professionnels s'inquiètent toutefois de ces alertes à répétition qui pourraient, à terme, dissuader certains clients de réserver dans ces régions à risque. zzz16 zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2850 Hebdo 4 décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE