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	du 11 décembre 2003	ACTUALITÉ

< PREMIÈRES ASSISES NATIONALES DU TOURISME

Jean-Pierre Raffarin : "Le tourisme n'a qu'un seul adversaire, c'est sa division."

Ignoré pendant de longues années par les gouvernements successifs, le tourisme est aujourd'hui un secteur très tendance. Au point de mobiliser le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, en personne. Venu assister aux Premières assises nationales du tourisme, qui se déroulaient les 8 et 9 décembre au Cnit à Paris, ce dernier n'a pas mâché ses mots à l'égard de la profession. Il a tout d'abord indiqué que "le tourisme n'a qu'un seul adversaire, c'est sa division". Un appel on ne peut plus clair au rassemblement des différents acteurs et à la mise en place d'actions communes.
Par la suite, il a bien sûr rappelé l'importance du secteur pour la France. "C'est une activité industrielle majeure de la France", a-t-il déclaré en substance. Et d'ajouter : "Un élément structurant de l'économie et un élément de l'espérance territoriale." Reste que le Premier ministre s'est dit désolé "d'avoir des offres d'emploi non satisfaites dans ce secteur".
Intervenant sur la suppression d'un jour férié dans le tourisme, Jean-Pierre Raffarin a précisé "qu'un jour travaillé de plus quand on travaille déjà à 100 %, cela n'a pas de sens". Raison pour laquelle il s'est dit prêt à une concertation sur ledit sujet avec les professionnels. Par ailleurs, M. Raffarin a fortement insisté sur le fait que "personne n'attend la France aujourd'hui". Cela signifie, selon lui, que notre pays ne doit en aucun cas s'endormir sur ses lauriers. Bien au contraire ! "Il faut être courageux dans nos audaces. Ne pas avoir peur du marketing et bâtir une véritable stratégie pour les prochaines années", a souligné le chef du gouvernement. Une stratégie dont les principaux axes doivent porter sur l'amélioration de l'attractivité de la France, celle de la qualité de l'offre et de l'aménagement du territoire. Sans oublier la nécessité de clarifier les labels existants afin que les clients puissent s'y retrouver.
A noter que sur le dossier 'chaud' de la baisse de la TVA dans la restauration à 5,5 %, le Premier ministre estime avoir déjà gagné plusieurs étapes. "Je pense que nous pourrons avoir des résultats", a-t-il conclu.
C. Cosson zzz16

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L'Hôtellerie Restauration n° 2851 Hebdo 11 décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE