du 18 décembre 2003 |
ENTREPRISE |
RÉSULTATS ANNUELS 2003
Dire que l'année 2003 n'était pas favorable au tourisme est un euphémisme. Attentats de Bali, épidémie de SRAS et guerre en Irak... Rien que ces trois événements avaient de quoi sérieusement limiter les envies de partir. Le Club Med n'a pas échappé à ce mouvement. Au terme de l'exercice 2002-2003 (clos le 31 octobre dernier), son chiffre d'affaires a fléchi de 7,7 % à 1,609 Md e. Dans le même temps, son résultat d'exploitation a poursuivi son mouvement baissier pour se solder par une perte de 6 Me contre 3 Me un an auparavant. Autant d'éléments qui ont logiquement conduit l'entreprise dirigée par Henry Giscard d'Estaing à afficher de nouvelles pertes nettes d'un montant total de 94 Me sur l'ensemble de l'année.
Optimisme
L'état-major reste optimiste pour l'avenir du groupe. D'une part, parce que l'essentiel
de la baisse du résultat net provient d'une charge exceptionnelle (56 Me) qui intègre
l'élimination des principaux foyers de pertes tels le Club Med World Montréal et la
restructuration du parc des villages. D'autre part, le résultat d'exploitation des
villages a atteint l'équilibre en 2003, tandis que celui de Jet Tours est positif de 1 Me
et celui des autres activités avoisine les 7 Me. A noter, en outre, que les fonds
dégagés par les opérations après investissements et cessions (free cash flow) sont
devenus positifs à 42 Me.
Des indicateurs encourageants qui laissent augurer une reprise pour 2004. Sachant que,
parallèlement, les réservations au 8 décembre dernier enregistrent une hausse de 1,7 %.
Sans oublier les effets potentiels attendus de la montée en gamme de l'offre et du
renforcement de la dynamique commerciale. Le p.-d.g. espère ramener le résultat
d'exploitation aux environs de 100 Me d'ici 2 à 3 ans.
C. Cosson zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2852 Hebdo 18 décembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE