du 15 janvier 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
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La Chambre syndicale des hôteliers de Paris et de sa région quitte ses locaux historiques pour les Champs-Elysées. Un déménagement accompagné d'un changement d'image, et d'une ouverture, à terme, à l'ensemble de l'Ile-de-France.
Bertrand
Lecourt veut profiter du déménagement pour booster l'image et la place de son syndicat.
Bien que présente
dans toutes les discussions concernant Paris, la Chambre syndicale de la rue Meslay
souffre aujourd'hui d'un déficit d'image. "Nous avons été trop discrets",
reconnaît son président, Bertrand Lecourt, qui veut profiter du déménagement des
bureaux pour rectifier la donne. "L'immeuble allait être vendu et notre bail
arrivait à terme. Nous aurions pu, peut-être, rester sur place, mais nous avons choisi
de profiter de l'occasion pour partir sur de nouvelles bases." Autre nouveauté :
l'acquisition des locaux. "Nous avions la possibilité de le faire. Alors on l'a
fait." Mi-février au plus tard, la Chambre posera donc ses bagages au 34 avenue
des Champs-Elysées. "Dans une surface plus petite, certes, mais plus moderne et
plus adaptée aux ambitions que nous nous sommes données." Outre une volonté
désormais affichée de communiquer et de réagir aux événements parisiens, la Chambre
devrait se lancer à la conquête d'autres adhérents. "Nous sommes entre
hôteliers uniquement aujourd'hui, et je pense que nous gagnerons à rallier des
restaurateurs. C'est une question que nous allons nous poser sérieusement. Nous devons
aussi travailler les départements limitrophes. La région prend une importance de plus en
plus forte. Il y a beaucoup de choses qui se passent à l'échelon régional, notamment
des aides." Bertrand Lecourt soulève également le manque de cohérence de
certaines implantations. "Quand il y a des projets derrière le périphérique, on
ne s'occupe pas des hôtels qui existent déjà côté Paris. Et vice versa. Nous devons
obtenir une commission régionale. Une politique homogène serait plus saine pour tout le
monde." Parmi les dossiers en chantier, la taxe de séjour applicable dans la
capitale, dont le montant, forfaitaire, basé sur la capacité d'accueil et quel que soit
le taux d'occupation, est vécue comme une charge supplémentaire et injuste par les
hôtels de moins de 3 étoiles. "La fin 2003 n'a pas été bonne et nous sommes
inquiets. 2004 démarre doucement. Nous ne voyons pas vraiment de reprise. La profession a
besoin plus que jamais d'un syndicalisme organisé et qui aille de l'avant."
S. Soubes zzz74v
La Chambre syndicale des hôteliers de Paris et de région compte actuellement un tiers d'hôtels non homologués, un tiers de 0, 1 et 2 étoiles et un tiers de 3 étoiles. Nouvelle adresse à partir du 16 février : 34, avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris. Le numéro de téléphone reste inchangé (01 42 72 83 20).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2855 Hebdo 15 janvier 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE