du 22 janvier 2004 |
RESTAURATION |
< LOUNGE BAR W DE L'HOTEL LE WARWICK (PARIS VIIIE)
Après les restaurants d'hôtel, ce sont les bars qui s'affirment. Exemple au Lounge Bar W.
"Nous
voulons donner la possibilité aux clients de pouvoir venir s'attabler de 11 heures du
matin à minuit", précise Dominick Adrian (à droite), aux côtés de Christian
Jolly.
Dans le quartier
des Champs-Elysées, il faut maintenant compter avec le lounge bar de l'Hôtel Le Warwick,
rue de Berri, et dont le restaurant, le W, étoilé au guide Michelin, avait
jusque-là assuré la réputation en matière de restauration. En poste depuis mai
dernier, le nouveau directeur de l'hôtel, Dominick Adrian, a voulu opérer un
rapprochement d'esprit entre les deux espaces de restauration, distants seulement d'une
dizaine de mètres. D'où l'une des ses premières décisions : nommer un seul directeur,
Christian Jolly, ex-chef barman. "Attention, il ne s'agit pas d'aligner les
prestations, mais de faire progresser celles du bar", prévient Dominick Adrian.
La stratégie est simple : montée en gamme au niveau de la prestation du service et de la
carte et baisse des prix des formules. Symboliquement, la toute récente rénovation du
hall contribue au changement en créant, sur le côté droit qui mène au lounge, un salon
privé de 10 personnes destiné à la clientèle du restaurant gastronomique.
Au niveau de la carte du bar, les anciens plats best-sellers ont été conservés dans la
rubrique Les Incontournables : salade Warwick, club sandwich... Au chapitre des
nouveautés : la Petite Pèche (bar de ligne, sandre selon le marché) et les plats basses
calories comme les Légumes croquants aux aromates (12 e), le Bouillon de légumes au
pistou (12 e), le Cabillaud en vapeur de gingembre (25 e). A 27 e (entrée, plat et
café), contre 30 anciennement, et 23 e (plat, dessert et café), les deux formules
déjeuner sont construites autour de plats du jour (lire encadré), "redéfinis
dans une optique qualitative et dotés d'une touche gastronomique", selon le
directeur. Outre de nombreuses références de vin au verre, les clients ont la
possibilité d'accéder à la carte des vins du restaurant le W.
Des chiffres en progression
"Depuis le mois de septembre, le nombre de couverts au déjeuner a grimpé de 11 %",
se félicite Dominick Adrian. Le ticket moyen est passé de 28 à 33 e. Cette année, le
restaurant aura réalisé 4 880 couverts, contre 4 520 l'an dernier, soit une progression
de 7,9 %, avec un CA TTC de 440 000 e. Mais si les 35 couverts réalisés en moyenne le
midi sont satisfaisants, les chiffres du soir sont encore trop faibles. "Pour les
soirées, nous comptons capter la clientèle de l'hôtel. D'où la nécessité d'avoir un
lounge intime et élégant." Pour amorcer l'activité pure bar, et plus largement
celle de la soirée, de "fines bouchées autour d'un verre" sont
proposées à partir de 18 heures : Nems et sucrine au nuoc-mam (9 e), Finger sandwiches
au saumon (11 e), Légumes crus au tzatziki, au tarama ou au guacamole (6 e). Exit les
sets de table. Nappage, nouvelles assiettes et verres de forme ovale ont fait leur
apparition. La suppression du piano a permis de gagner de l'espace et 7 places
supplémentaires. Les clients du bar bénéficient de la même qualité d'accueil que ceux
du restaurant gastronomique, effectué dans un hall commun. Dans le même esprit, les deux
brigades de la salle sont maintenant habillées d'un uniforme identique, créé
spécialement. "Certes, l'équipe affectée au restaurant le W est spécialisée
à cause de l'étoile, mais, du fait d'une nouvelle souplesse, son savoir-faire déteint
sur celle du lounge", précise encore Dominick Adrian.
L. Anastassion
Exemple de menu au Lounge W
(semaine du 15 décembre 2003) a Lundi : Tartine de reblochon et lard fumé, Paupiette de
veau cuisinée aux champignons, riz pilaf |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2856 Hebdo 22 janvier 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE