du 5 février 2004 |
CAMPUS |
< MARSEILLE
200 élèves du lycée hôtelier ont assisté au Forum des métiers de l'hébergement qu'organisait pour la première fois l'établissement marseillais.
Une dizaine
de professionnels et plus de 200 élèves participent à ce Forum.
Carton plein pour Martine Bagarre et Marc Delien, professeurs au lycée hôtelier, qui organisaient leur premier Forum des métiers de l'hébergement. Avec plus de 200 élèves (BEP, TS A) et une bonne dizaine de professionnels, ils ont réussi à faire dialoguer en direct employeurs et leurs futurs salariés et, peut-être, à montrer qu'en matière d'emploi, malgré la présence massive du groupe Accor, "le salut passe aussi par les hôteliers indépendants", comme l'a souligné Alain Paulin, propriétaire des hôtels Hermes, La Résidence du Vieux Port et du Palais. On retiendra de ce face-à-face la nécessité, pour les salariés, de parler au moins une langue étrangère, l'anglais de préférence. Ce n'est pas un scoop, mais l'insistance des professionnels montre que c'est un vrai problème. Autre enseignement, l'importance des métiers d'hébergement. Sandrine Levin, de la DRH du groupe Accor, rappelle : "A diplôme égal, c'est au savoir être que je m'intéresse pour un recrutement. Le client est au cur du métier. Vous serez l'ambassadeur de votre marque et de votre ville. C'est peut-être à cause de vous qu'il reviendra dans la région, dans cet hôtel et dans ce groupe."
Evolutions de carrière
Mme Giansily (réception Mercure Prado) précise : "On a une grande
responsabilité. On représente aussi la France et tout un art de vivre." M.
Lepan et Sophie Henri (Sofitel Marignane) insistent : "Il s'agit d'un métier de
service où il faut, à chaque fois, se remettre en question, s'adapter à une situation
nouvelle et échanger des informations avec le client, pas seulement lui donner la clé de
sa chambre." Sur les évolutions de carrière, Sandra Hervaud, chef de réception
au Sofitel Vieux Port, et Michel Deleris (Ibis Marignane) commentent : "Il y a peu
de métiers qui couvrent une telle palette d'emplois et une telle évolution de carrière.
Mais, il vaut mieux être mobile géographiquement et accumuler les expériences
différentes." Un discours dont les "futurs cadres de l'industrie
hôtelière" retiendront aussi que, pour gravir tous les échelons de la
pyramide, le meilleur moyen est de partir de la base, de se donner à fond, et surtout,
d'avoir un projet professionnel.
D. Fonsèque-Nathan zzz68v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2858 Hebdo 5 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE