du 5 février 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Après 3 mandats, Marie-Thérèse Pelé cède sa place de présidente de l'Umih 35 à Jean-Yves Vilboux. Ce restaurateur va mettre l'accent sur la communication.
Jean-Yves
Vilboux : "Je pense que l'apprentissage reste la meilleure formation pour notre
métier, mais en 3 ans !"
"Si les gens ont aujourd'hui une idée préconçue de notre métier, c'est bien parce que l'on a trop longtemps minimisé notre politique de communication. C'est un métier d'avenir, mais encore faut-il le présenter et le montrer !" Le discours a le mérite d'être clair avec le nouveau président de la chambre syndicale de l'industrie hôtelière d'Ille-et-Vilaine, Jean-Yves Vilboux. Ce restaurateur de 55 ans axera donc son mandat sur la communication. "Nous devons multiplier les rencontres avec les journalistes, être présents sur les salons des métiers, les salons professionnels, les concours, les portes ouvertes des lycées. Nous avons besoin d'expliquer l'évolution et les nouveaux avantages liés à notre métier." Autre grand chantier cher au propriétaire de La Passerelle, l'apprentissage : "Nous devons nous rapprocher des centres de formation, et, symboliquement, j'ai souhaité tenir ma première AG en tant que président à l'Ifhor de Rennes. Je pense que l'apprentissage reste la meilleure formation pour notre métier, mais en 3 ans !"
Homme de dialogue
Le nouveau président, par ailleurs délégué départemental Euro-Toques, souhaite
faire de la chambre syndicale un lieu "convivial. Je veux que ça vive, que les
professionnels s'y réunissent autour du petit coin bar. Je ne veux pas que le siège
devienne uniquement une seconde agence pour l'emploi. Je pense qu'il serait par ailleurs
logique d'adopter une autre appellation comme Umih 35". Et Jean-Yves Vilboux
d'émettre également l'idée d'un rapprochement entre la chambre syndicale
d'Ille-et-Vilaine et celle de la côte d'Emeraude. Mais pour l'heure, il va surtout se
pencher sur l'harmonisation des heures d'ouverture des bars. Pour ce qui est des
revendications nationales, "je suivrai toujours la ligne parisienne. Je suis
davantage un homme de dialogue, ce qui n'enlève rien à la revendication. Mais attention,
je n'ai pas l'intention de me mettre hors-la-loi, et je n'aimerais pas me retrouver toutes
les semaines à chausser mes rangers pour défiler dans la rue. Est-ce l'image que doit
dégager la profession ? J'en doute".
O. Marie zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2858 Hebdo 5 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE