du 12 février 2004 |
REVUE DE PRESSE |
< Dans Le Figaro
Economie
Jean-Pierre Petit veut faire aimer McDonald's
Pendant 10 ans, Jean-Pierre Petit s'est occupé du budget publicitaire de
McDonald's France confié à l'agence BDDP. Le 'P' c'est lui. Puis il est devenu directeur
marketing et commercial de la chaîne. Aujourd'hui, il est à sa tête. Et a de grandes
ambitions.
"Chez McDo, nous sommes des gens normaux !" Ce cri du cur de
Jean-Pierre Petit est une autre manière de définir la priorité numéro un du nouveau
patron de la chaîne de fast-food en France : "Faire accepter l'entreprise, après
avoir imposé la marque." (...) une success story qui n'empêche pas l'enseigne au
clown de recevoir "beaucoup de critiques visant, à travers elle, les
Etats-Unis", soupire Jean-Pierre Petit. (...) auquel il veut remédier en portant ses
efforts dans des champs aussi divers que "le mécénat, le social, l'environnement,
la nutrition..." Objectif ultime : faire de McDonald's une "marque
citoyenne". Et de souhaiter qu'un jour on daigne s'intéresser au McDo comme
"lieu de la socialisation des jeunes" où se fait "l'apprentissage de
l'autonomie, de la vie en bande, du premier emploi". zzz22v
< Dans Les Dernières
Nouvelles d'Alsace
Antoine Westermann ferme le midi en semaine
Le Buerehiesel de Strasbourg (3 étoiles) vient de changer de rythme : le midi en
semaine, c'est fermé. En revanche, dès 18 h 30, tout le monde est sur le pont. Antoine
Westermann fait un pari sur l'avenir.
"Force est de constater que les habitudes gastronomiques ont changé. Il faut
donc s'adapter pour répondre au mieux à la demande de la clientèle. C'est vrai, c'est
un pari sur l'avenir que je fais. Mais j'ai pu constater que la clientèle actuelle ne
mange que très peu le midi", explique Antoine Westermann.
On sert désormais de 18 h 30 à 23 heures. Cette initiative a été accueillie avec
enthousiasme par la grande majorité des hôtes du 'Bubu', le diminutif affectueux
qu'affectionne la maison. "Maintenant, je sais qu'immédiatement après le boulot, je
peux aller au Buerehiesel, sans avoir à rentrer chez moi et devoir ressortir pour aller
dîner. En arrivant tôt, je peux avoir ensuite une bonne soirée de détente, sans avoir
à culpabiliser pour la digestion d'un repas pris trop tardivement", témoigne un
client. Toujours dans le même esprit de disponibilité et de convivialité, on y soupe
désormais..." zzz22v
< Dans Midi-Libre
Le guide GaultMillau
Il y a presque un an, le monde de la gastronomie était sous le choc à l'annonce
du suicide de Bernard Loiseau. Certains ont attaqué violemment les guides, dont le
GaultMillau. Patrick Mayenobe, son directeur, revient sur cette période et ses
conséquences. Il évoque aussi des projets sur petit écran avec le concours de jeunes
chefs. Casting en vue.
"Midi-Libre : Ces événements ont fait apparaître des tensions
qui laissaient croire que les cuisiniers pourraient vivre sans guide. Est-ce une réalité
que vous ressentez ?
P. Mayenobe : Ceux qui ont déclaré cela ont tous été reconnus par notre
guide. Cuisinier de l'année, grand de demain, ce sont des titres qui amènent des
articles dans divers supports. (...) Sur 1 000 questionnaires lancés auprès des
établissements les mieux notés, le taux de retour dépasse les 90 % et certains parmi
les plus durs ont été parmi les premiers à répondre... Les demandes d'enquête ont
connu cette année une augmentation de 40 %. (...)
Midi-Libre : Ces tensions ont-elles des conséquences sur les ventes du
guide ?
P. Mayenobe. : Oui, mais pas celles qu'on imagine... Elles ont augmenté de 10
% pour atteindre 90 000 exemplaires du guide vendus en 2003. Cette année, les
précommandes des libraires sont de 14 %.
Midi-Libre : Le groupe songe-t-il à la diversification ?
P. Mayenobe : (...) Au cours du premier semestre 2004, nous allons apparaître
sur M6 Boutique avec une gamme de produits. Nous allons aussi concrétiser un partenariat
avec Cuisine TV qui semble mieux correspondre à notre cible. Nous y proposerons des
émissions s'adressant à un public jeune avec des chefs jeunes pratiquant une cuisine
accessible." zzz22v
La perle de la semaine
Pour dîner chez Marcel, le restaurant du
Publicisdrugstore à Paris, il faut réserver. Or, le numéro est sur liste rouge. Seule
une sélection de 'privilégiés' a reçu le numéro. "Nous ne faisons pas dans le
délit de 'sale gueule', dans la ségrégation, assure Thierry de La Brosse. Notre
intention est simplement de faciliter les rencontres entre des gens qui partagent des
valeurs communes. (...) Je ne pense pas, par exemple, que les mangeurs de McDo's auront
envie de payer 15 euros un hamburger chez nous." |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2859 Hebdo 12 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE