du 19 février 2004 |
L'ÉVÉNEMENT |
1,5 milliard d'euros pour la profession
Le gouvernement reçoit les organisations patronales afin de déterminer les bénéficiaires du dispositif d'allégements de cotisations sociales et dans quelle proportion. Première rencontre, premières difficultés : définir les entreprises bénéficiaires.
C'est
une course contre la montre qui s'est engagée entre les représentants des ministères du
Travail, du Tourisme et du secrétariat d'Etat aux PME et les différentes organisations
patronales de l'hôtellerie-restauration (CPIH, Fagiht, Synhorcat, Umih) pour définir le
dispositif d'allégements de cotisations sociales annoncé par le Premier ministre comme
alternative temporaire à la baisse de TVA. Ils ont moins de 3 semaines et 5 réunions de
travail pour en déterminer les modalités qui doivent être annoncées le lundi 8 mars
pour une application au 1er juillet de cette année.
Les organisations syndicales et les représentants des ministères se trouvent face
à deux difficultés : définir le champ d'application, c'est-à-dire quelles catégories
d'entreprises vont être inclues dans le dispositif, et dans quelle proportion ? En effet,
Jean-Pierre Raffarin avait déclaré au Sénat jeudi dernier que "les mesures
seront ciblées, ceux qui bénéficient déjà du taux réduit ne seront pas concernés,
de sorte que le total s'élèvera à 1,5 milliard d'euros sur 18 mois, pour créer 40 000
emplois. Il s'agit là d'un investissement public pour ceux qui ont véritablement
l'emploi pour objectif". A un sénateur qui lui demandait plus de précisions sur
le dispositif, le Premier ministre a répondu : "Pour un salaire moyen de 1
700 e, nous obtiendrons un allégement de 400 e par mois. 400 e sur 1
700, cela permettra de créer beaucoup d'emplois !"
De ces déclarations du Premier ministre, se dégagent deux orientations, les
entreprises éligibles à cette mesure ne doivent pas bénéficier d'un taux réduit de
TVA et avoir des salariés.
Les exclus
C'est la raison pour laquelle le SNRC (Syndicat national de la restauration
collective) se voit ipso facto exclu de la mesure et n'a pas été convié à participer
au groupe de travail. Même régime pour le Snarr (Syndicat national de la restauration
rapide), bien que son président, Philippe Labbé, a été invité à participer au groupe
de travail du 1er mars, c'est-à-dire une fois que le projet sera presque finalisé. Mais
celui-ci rappelle que le secteur collecte en moyenne 300 Me par an au titre de la TVA à
19,6 % contre 160 Me au titre de la TVA à 5,5 %. Le président du Snarr se déclare prêt
à contester le dispositif gouvernemental : "Le Snarr étudie toutes les
conséquences, y compris sur le plan juridique, si le dispositif gouvernemental entraîne
des distorsions de concurrence." Bien que le communiqué rendu par le
secrétariat d'Etat aux PME à l'issue de la réunion évoque l'idée de "proratisation
pour les entreprises qui relèvent de plusieurs régimes de TVA". Ce qui
permettrait d'inclure la restauration rapide dans une certaine mesure.
Les TPE seraient concernées
La baisse de TVA est vitale pour les très petites entreprises, qui voyaient dans
cette mesure la bouffée d'oxygène salutaire à leur survie. En ne réservant la mesure
qu'aux entreprises ayant des salariés, c'était encore privilégier les grandes
structures au détriment des petites. Mais les représentants des organisations syndicales
ont évoqué à la réunion de lundi dernier la nécessité d'inclure dans le champ
d'application les entreprises sans salariés. Ils semblent avoir été entendus.
Aujourd'hui, rien n'est encore arrêté, et les participants à ce groupe de travail
(ils ne sont pas moins de 27), sur recommandation du cabinet de Renaud Dutreil, ne
souhaitent pas faire de commentaire tant que rien n'est arbitré. Le secrétariat d'Etat
aux PME, dans un communiqué de presse, a toutefois indiqué que "les discussions
ont porté sur les mesures les plus aptes à favoriser et à renforcer l'attractivité du
secteur. Ont été évoqués en particulier le périmètre d'application du dispositif,
les modalités de la proratisation pour les entreprises dont les activités relèvent de
plusieurs régimes de TVA, et les mesures en faveur des entreprises sans salariés".
Prochaine réunion du groupe de travail mardi 24 février.
P. Carbillet zzz66f
A l'issue de son entretien avec Jean-Pierre Raffarin à Matignon, jeudi 12 février, André Daguin a jugé l'effort du gouvernement conséquent. "Il faut examiner la mesure avec bienveillance." Tout en précisant qu'il s'agissait d'une mesure transitoire : "On ne cumule pas la TVA à 5,5 % et l'allégement de charges. On continue notre combat pour obtenir la baisse de TVA à Bruxelles. Francis Mer a d'ailleurs obtenu que le sujet sur la baisse de TVA en restauration soit inscrit à tous les ordres du jour des prochains Ecofin. On va avoir cette baisse de TVA. Il est anormal qu'un pays contredise le Parlement et la Commission européenne. Nos adhérents sont furieux de ce veto de l'Allemagne. Mais en attendant que l'on gagne ce dossier sur la TVA, nous avons obtenu à titre temporaire un allégement de charges. Le dispositif va bénéficier à ceux qui auraient bénéficié de la baisse de TVA. Toutes les entreprises qui ont une activité de restauration doivent être concernées, y compris celles qui n'ont pas de salariés." Par contre, André Daguin précise qu'il ne peut engager la profession sur la création de 40 000 emplois, bien que cet objectif soit déclaré atteignable par les experts des ministères, qui estiment qu'une baisse des charges est plus efficace en termes de création d'emplois qu'une baisse de la TVA. "Cet objectif de créer 40 000 emplois, nous l'avons garanti, mais uniquement pour une baisse de TVA à 5,5 %." zzz66f
Le combat fondamental, c'est la baisse
de TVA Pour Jacques Borel, président du Club TVA, le dossier de TVA reste toujours d'actualité. "S'il faut remercier le Premier ministre d'avoir débloqué une enveloppe de 1,5 milliard d'euros sur 18 mois pour la restauration à titre de mesure transitoire, il ne faut pas oublier que le combat fondamental, c'est la baisse de TVA. Avec cette enveloppe consacrée à la baisse des charges, il ne faut pas s'attendre aux mêmes effets en termes de création d'emplois. On s'était engagé sur la création de 40 000 emplois avec la baisse de TVA, ce qui représentait un coût de 3 milliards d'euros pour les finances de l'Etat. Mais cette baisse de TVA devait se répercuter de 3 façons dans les entreprises : 1/3 pour une diminution des prix, 1/3 pour les investissements et 1/3 pour le personnel. Cette mesure va permettre uniquement à la profession d'influer sur des salaires, ce qui n'a pas le même effet d'entraînement qu'une baisse des prix, et ne va permettre de créer que 5 000 ou 6 000 emplois. Quant aux modalités de mise en place de cette mesure, il est trop tôt pour en parler, mais il est nécessaire d'avoir une union de la profession sur ce dossier. Cette mesure qui, je le rappelle, est provisoire, ne doit pas nous faire oublier de défendre le dossier de la baisse de TVA. D'ailleurs, le groupe de fiscalité indirecte de la Commission européenne doit se réunir jeudi 19 février pour discuter du rapport remis par Frits Bolkestein sur la possibilité d'accorder plus d'autonomie aux Etats sur la TVA. Ce dernier reste toujours favorable à une baisse de la TVA pour la restauration, tout comme la Commission qui reste fidèle à sa position, à savoir élargir l'annexe H qui fixe la liste des activités et services pouvant bénéficier d'un taux réduit de TVA, et dans laquelle nous souhaitons voir figurer la restauration." zzz66f |
Une semaine agitée
Lundi 9 février Jacques Chirac rencontre Gerhard Schröder, qui réaffirme son opposition à la baisse de TVA pour la restauration. Mardi 10 février En réponse à une question du député UMP du Vaucluse, Thierry Mariani, sur la baisse de TVA, Jean-Pierre Raffarin annonce à l'Assemblée nationale qu'il débloque une enveloppe de 1,5 milliard d'euros sur 18 mois pour mettre en place un plan massif d'allégement des charges des restaurateurs dans l'attente d'obtenir la baisse de TVA, "que nous obtiendrons", déclare-t-il. Jeudi 12 février Jean-Pierre Raffarin reçoit le matin à Matignon André Daguin, président de l'Umih, en présence de Léon Bertrand, secrétaire d'Etat au tourisme, et Renaud Dutreil, ministre des PME, afin de déterminer un plan de travail pour fixer la date et les modalités de ce plan. Le projet doit être finalisé au 8 mars pour une application au 1er juillet 2004. L'après-midi au Sénat, Jean-Pierre Raffarin annonce le dispositif aux sénateurs et parle d'une mesure qui permettra la création de 40 000 emplois. Vendredi 13 février André Daguin est reçu au cabinet de Renaud Dutreil pour définir le planning de travail du dispositif. Lundi 16 février Réunion du 1er groupe de travail composé des représentants des ministères concernés et des principales organisations patronales de l'hôtellerie-restauration (CPIH, Fagiht, Synhorcat, Umih). zzz66f |
Discrimination
à l'embauche
Damien Verdier, président du SNRC (Syndicat national de la
restauration collective), ne comprend pas pourquoi les entreprises qu'il représente
seraient exclues du dispositif d'allégement de charges qui doit se mettre en place
prochainement.
"Ce que nous trouvons très désagréable, c'est d'apprendre par la presse que
nous sommes exclus de ce dispositif. Or, nous avons dans nos sites des cuisiniers et des
employés, et la masse salariale représente 45 % du chiffre d'affaires. Nous désirons
être reçus par le gouvernement pour faire entendre notre position, et surtout pour
participer au groupe de travail qui va être mis en place. Malgré nos demandes écrites,
nous n'avons pour l'instant aucune réponse, ni pour un rendez-vous, ni pour participer au
groupe de travail.
Si effectivement nos prestations sont soumises à un taux de TVA réduit, il ne faut
pas oublier qu'en contrepartie nous avons des obligations :
- refuser les personnes extérieures à l'entreprise ou l'administration pour
laquelle nous fournissons les repas ;
- nous sommes très encadrés en matière de prix de vente ;
- nous n'avons pas le droit d'accepter les titres-restaurant ;
- nous avons une vocation sociale.
Aujourd'hui, le dossier TVA n'aboutit pas, et on va le remplacer par une baisse des
charges. Ce qui va conduire au fait que des salariés pour le même type d'emploi ne vont
pas bénéficier des mêmes aides en raison du secteur d'activité qui l'emploie. Nous
aussi nous avons des problèmes pour rendre attractive notre profession, bien que nous
ayons mis en place les 35 heures dans nos entreprises depuis janvier 2000. Ce qui n'a pas
été sans problème avec des équipes moyennes de 6 salariés dans la restauration
collective. Cette mesure va donc constituer une discrimination à l'embauche pour notre
secteur d'activité."
Déçus,
mais il faut positiver avec cette baisse de charges
Jacques Jond, président de la Fagiht
(Fédération autonome générale de l'industrie hôtelière touristique), déplore que
"les premiers rendez-vous se soient tenus uniquement entre Jean-Pierre Raffarin et
l'Umih, comme s'il était le seul syndicat représentatif de la profession. Dès le
lendemain de l'annonce de Jean-Pierre Raffarin de débloquer une enveloppe de 1,5 milliard
d'euros pour la restauration, et sans discuter les modalités avec André Daguin, nous
avons constitué une Intersyndicale patronale de l'industrie hôtelière entre les 3
syndicats restants que sont la CPIH, la Fagiht et le Synhorcat. Nous avons adressé un
courrier aux différents ministres concernés afin de leur demander de participer au
groupe de travail, tout en leur rappelant notre représentativité au niveau de la
profession.
Nous sommes satisfaits de l'annonce de Jean-Pierre Raffarin, même si nous sommes
déçus de ne pas avoir la baisse de TVA. Mais il faut positiver, dans la mesure où le
gouvernement est bloqué à Bruxelles, il faut trouver une autre solution. Le délai de 18
mois est un terme provisoire qui va dépendre du délai d'aboutissement du dossier, qui
peut être plus ou moins long. Mais en attendant, la profession va bénéficier d'un
dispositif qui va lui alléger ses charges. Nous allons discuter pour mettre en place les
meilleures solutions pratiques. Ce qui était en jeu concernait la baisse de TVA.
Les hôtels vont être également concernés dans la mesure où ils ont une activité
à 19,6 %. Par exemple, nous sommes en pleine saison de sports d'hiver avec un régime de
pension et de demi-pension avec le système de répartition de TVA de 1/4 au taux réduit
et 3/4 au taux normal. On doit partir de cette logique pour trouver les règles
applicables. La restauration, dans son ensemble, bénéficiera de la totalité de la
mesure quand elle ne concernera les hôtels que pour 1/4 du dispositif. Quant aux débits
de boissons, ils ne sont pas concernés par cette mesure".
On
remplace une inégalité fiscale par une inégalité sociale
Philippe Labbé, président du Snarr (Syndicat
national de la restauration rapide) : "Je déplore que le dossier sur la baisse de
TVA soit refusé par Bruxelles. Cela aurait permis l'harmonisation entre les différents
secteurs de la restauration. La baisse de TVA aurait permis, entre autres, la création
d'emplois dans le secteur de la restauration, mais aussi de faire des actions sur la
formation professionnelle ainsi que la revalorisation de la grille de salaires. Cette
mesure ne devrait bénéficier qu'à la restauration traditionnelle. Mais quelle est la
définition de la restauration traditionnelle ? Quid de l'hôtellerie et des restaurateurs
qui font de la vente à emporter. La restauration rapide fait aussi de la vente à
consommer sur place. Il est indispensable de rappeler que les entreprises de la
restauration rapide ont collecté en un an 300 millions d'euros de TVA à 19,6 % contre
160 millions de TVA à 5,5 %. On cherche à créer un désaccord entre les différents
syndicats représentatifs de la profession. On essaie de supprimer cette inégalité
fiscale entre les différents secteurs de la restauration, mais on est en train de créer
une inégalité sociale. Il faut rappeler que le secteur de la restauration rapide a fait
des efforts pour passer aux 35 heures en 1999. Dès l'annonce de Jean-Pierre Raffarin à
l'Assemblée nationale de débloquer une enveloppe de 1,5 milliard d'euros, nous avons
demandé à participer au groupe de travail pour définir les modalités de mise en place
de cette mesure de baisse de charges sociales. Le Snarr a été invité à participer à
la réunion du 1er mars, c'est-à-dire à la dernière réunion du groupe de travail, une
fois que le dispositif sera déterminé. Puisque celui-ci devra être rendu public une
semaine après, soit le 8 mars. Nous demandons à participer dès le début au groupe de
travail dans la mesure où nous sommes nous aussi des collecteurs de TVA à 19,6 %." zzz66f
Difficile
de garantir le nombre de créations d'emplois
Jacques Mathivat, président du Synhorcat
(Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs), se félicite
d'avoir pu faire partie du groupe de travail pour définir les modalités de cet
allégement de charges, mais reste prudent quant à l'application de cette mesure.
"Notre manifestation auprès des différents ministères a permis de nous voir
intégrés dans ce groupe de travail qui commence ses travaux dès le lundi 16 février.
Ce qui ne m'empêche pas de faire plusieurs remarques. Tout d'abord quant à la façon de
procéder du gouvernement, qui a choisi un partenaire préférentiel et a oublié les 3
autres organisations syndicales qui représentent la majorité des entreprises du secteur
dans la représentativité syndicale. Le gouvernement a corrigé le tir quand nous avons
protesté face à cette situation et que nous avons demandé à participer à ce groupe de
travail.
Ma seconde remarque concerne la validité de la mesure dont les modalités doivent
être définies le 8 mars prochain, soit avant les élections régionales qui auront lieu
le 21 mars. Si l'annonce est prise avant les élections, il ne faudrait pas qu'il y ait
une remise en cause de la mesure après lesdites élections.
Je tiens à souligner qu'a priori, cette mesure ne concernera pas les hôteliers, car
elle doit remplacer temporairement la baisse de TVA qui est une injustice fiscale. Il ne
faudra donc pas demander aux hôteliers d'augmenter les salaires, ni de recruter. Quant au
nombre d'emplois que le gouvernement souhaite voir créer (40 000), cela me semble très
hypothétique, car on ne peut pas transposer la création d'emplois qu'aurait créée une
baisse du taux de TVA à 5,5 % avec le nombre d'emploi qui va être créé avec une baisse
de charges. On se trouve dans le vague aujourd'hui pour définir l'impact économique que
cela va avoir pour les entreprises, et ce que cela va entraîner en termes de création
d'emplois. Nous avons 3 semaines pour définir un projet qui ne soit pas remis en cause
légalement. Ce qui n'est pas évident."
Nous
avons obtenu 50 % de nos demandes
Jean-François Girault, président de la CPIH (Confédération
des professionnels indépendants de l'hôtellerie), se déclare satisfait, "car
la baisse des charges constitue une demande collatérale avec la baisse de TVA. Depuis 2
ans, nous négocions sur ce dossier de baisse des charges avec François Fillon et le
gouvernement. On peut donc dire que nous avons obtenu satisfaction pour 50 % de nos
demandes. L'inconvénient de cette mesure est que pour les petites entreprises qui n'ont
que 1 ou 2 salariés, seule la baisse de TVA leur aurait permis de souffler un peu alors
que la baisse des charges aura peu d'incidences. Cette mesure risque de bénéficier plus
aux grosses entreprises plutôt qu'aux petits établissements. Mais il est vrai que la
base de nos adhérents qui attendaient fortement la baisse de la TVA est très déçue. Je
leur réponds qu'il faut se satisfaire d'une baisse des charges qui fait partie de nos
revendications syndicales depuis longtemps. Cette baisse permettra aussi que les
négociations entre les partenaires sociaux repartent. Si l'on ne reprend pas les
négociations, on va droit aux 35 heures. Mais si la baisse de TVA nous aurait permis de
créer 40 000 emplois, il ne faut pas s'attendre à plus de 20 000 créations d'emplois
avec les baisses de charges. Cette mesure se traduira par de l'embauche et une
augmentation des salaires. Cela va donc bénéficier aux salariés, mais il ne faut pas
s'attendre à une répercussion sur la baisse des prix pour le consommateur. Seule la
baisse de TVA aurait permis de répercuter le différentiel sur les prix et sur les
investissements.
Maintenant, nous devons nous retrouver dans le groupe de travail afin de définir
comment va être répartie cette enveloppe et comment le dispositif va être mis en place.
Plus on sera nombreux sur le gâteau, plus la part sera petite. Le problème va être de
définir la restauration : où commence et s'arrête la restauration ?".
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L'Hôtellerie Restauration n° 2860 Hebdo 19 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE