du 25 mars 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Synhorcat
Jacques Mathivat, président du Synhorcat, vient de confirmer, lors du dernier comité directeur, sa décision d'abandonner la présidence à compter du 21 avril 2004, date de la prochaine assemblée générale.
Jacques Mathivat. |
Jacques
Mathivat estime en effet que les principaux objectifs qu'il s'était fixés, il y a 4 ans,
en acceptant la présidence du Synhorcat, ont été atteints. La fusion avec le SFH
(Syndicat français de l'hôtellerie) et l'Upac (Union professionnelle artisanale de la
cuisine et de la restauration française) est achevée et a permis d'augmenter
considérablement le nombre d'adhérents, faisant du Synhorcat le 2e syndicat
professionnel de la branche. La réorganisation des services administratifs a permis
d'améliorer l'impact et l'efficacité du syndicat. Jacques Mathivat considère donc qu'il
est temps de passer le relais à quelqu'un de plus jeune et qui soit en pleine activité
professionnelle, comme lui-même, afin de poursuivre les réformes engagées. Compte tenu
de sa formation d'ingénieur des Ponts et Chaussés, rien ne laissait supposer que Jacques
Mathivat jouerait un tel rôle dans l'évolution des CHR.
C'est en 1985 qu'il reprend la direction de l'établissement familial Les Deux
Magots, établissement emblématique de la vie intellectuelle parisienne. Il donnera à
cette 'institution' une dimension nouvelle. Il commencera par acheter les murs de
l'établissement, puis créera une activité restauration en ouvrant une terrasse jardin.
En 1989, il signera un accord avec un groupe japonais pour la réalisation d'un
établissement similaire et de plusieurs boutiques à Tokyo. Dans le même temps, il
achètera et rénovera un hôtel à Paris, ce qui permet à Jacques Mathivat de déclarer
fièrement qu'il a la triple casquette de limonadier, restaurateur et hôtelier.
Parallèlement, il s'investit dans l'activité syndicale au SNRLH afin de défendre les
intérêts de cette profession.
Il assurera la présidence de la commission sociale du SNRLH, au cours de laquelle il
négocie l'accord du 2 avril 1988 sur l'aménagement du temps de travail. Il participe
activement à la mise au point de la première convention collective nationale des CHR en
1997 et signe l'accord de juin 2001 sur la réduction du temps de travail permettant aux
entreprises de profiter des baisses de charges sociales prévues par les lois Aubry tout
en restant à 39 heures.
Enfin, ardent défenseur de la cause des restaurateurs, il militera activement pour
la baisse de la TVA, affirmant avec force que cette dernière n'est que la réparation
d'une injustice fiscale due à une distorsion de concurrence, non seulement sur le marché
intérieur avec d'autres types de restauration, mais également sur le plan international
avec les pays limitrophes. En attendant que cette mesure soit enfin adoptée, il a
participé avec l'ensemble des professionnels à la négociation sur les conditions
d'application de l'allégement des charges sociales.
P. Carbillet zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2865 Hebdo 25 mars 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE