du 25 mars 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< INTER-HOTEL DANS LES RÉGIONS
Le président Jean Lavergne réunit ses hôteliers par grandes régions pour lancer la campagne de notoriété 'Avec l'accent' de la chaîne volontaire. Il était le 15 mars à Lille, avant Strasbourg.
L'Hôtellerie :
Pourquoi cette campagne ?
Jean Lavergne : Nous avons fait une étude
clients avec M Associés, qui montre la réalité d'une 'âme' Inter-Hotel, que nous
voulons faire fructifier. Notre programme de fidélité est encore manuel, mais il montre
une progression à 2 chiffres. C'est notre point de départ. Nous constatons que notre
notoriété concerne les 20 % de clients qui font 80 % du chiffre d'affaires. Notre but
n'est pas de taquiner les grands mais de progresser.
L'Hôtellerie : Vous
choisissez un positionnement régional. Retour au terroir ?
Jean Lavergne : Non, nous parlons de région
comme de grands ensembles géographiques. Nos hôteliers adhérents sont déjà
extrêmement présents et actifs dans leurs régions. Ils en font naturellement la
promotion. 'L'hôtellerie avec l'accent', le thème de notre campagne, c'est communiquer
sur notre métier d'hôteliers indépendants ancrés dans leurs régions.
L'Hôtellerie : Quels
sont les instruments de cette campagne ?
Jean Lavergne : Elle se traduit par une
évolution graphique, une enseigne, une ligne graphique qui doit être implantée d'ici à
la fin de l'année dans tous les hôtels du groupe. Nous aurons des points de marque dans
les hôtels. Cette année, nous aurons des opérations de presse, une campagne radio qui
débute mi-avril, avec une identité musicale, un mailing massif. 2004 est une année de
mise en place, 2005 et les suivantes disposeront de budgets bien circonscrits.
L'Hôtellerie : Où en
est votre effort de formation ?
Jean Lavergne : Il est d'abord dirigé vers les
hôteliers eux-mêmes. Il faut que ce projet soit partagé par au moins 80 % des
adhérents. Nous avons mis en place l'an dernier une étude sur les besoins. Nous avons
dû renoncer à monter un programme massif trop coûteux. Mais chaque année, nous aurons
des formations obligatoires pour les hôteliers. Cela peut concerner la technologie, la
politique tarifaire, la compréhension de nos contacts commerciaux, l'évolution éthique
de l'enseigne...
A. Simoneau zzz36t
Quel retour ? Francis Beauvalot, du Bretagne à Saint-Omer (62), a adhéré voici un an et demi. "J'ai déjà cotisé à d'autres chaînes. Avec des déceptions. Là, au bout d'un an et demi, j'ai un retour très conséquent. Mais une partie importante du retour, j'en suis certain, est indirecte, c'est-à-dire ne passe pas par la centrale de réservation. Ma clientèle est britannique à 70 %." Jean Lavergne précise "qu'il faut en moyenne 3 ans d'adhésion pour que 20 à 30 % du CA proviennent de l'enseigne". Il ajoute : "A l'étranger, nous sommes connus des prescripteurs que nous rencontrons sur les salons et que nous contactons directement, mais non du grand public." "Hôteliers isolés, dit encore André Dennequin du Belle Hôtel de Bailleul (59), nous n'avons aucun moyen puissant de communiquer : il faut donc utiliser un mode coopératif." Mais on ne peut mesurer le retour à l'euro près. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2865 Hebdo 25 mars 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE