du 22 avril 2004 |
HÉBERGEMENT |
< TROUVILLE-SUR-MER (14)
L'ancien gestionnaire du prestigieux établissement trouvillais revient sur scène, mais cette fois avec un projet financier et pour rechercher un exploitant.
Laurent Batteur ne cache pas que son intérêt premier est "le développement du concept Algotherm". |
Laurent
Batteur et Gérard Bertout viennent de se voir confier la remise à flots des Cures
marines par la mairie de Trouville-sur-Mer (Calvados). Leur projet porte sur une
thalassothérapie de 2 600 m2 et un hôtel 3 étoiles de 70 chambres, pour un
investissement estimé entre 10 et 12 Me. Pour Laurent Batteur, dirigeant d'un groupe
pharmaceutique et gestionnaire des Cures marines jusqu'en 1999, le choix des élus
trouvillais sanctionne "le redressement [qu'il a] effectué de l'établissement
thermal de Deauville, ainsi que le plan social négocié en douceur lors de la fermeture
des Cures". L'établissement avait en effet été fermé à la demande du
gestionnaire, pour des raisons de sécurité. Grâce à ses diverses sociétés, Laurent
Batteur avait pu alors replacer l'ensemble du personnel.
La négociation entre la mairie de Trouville et l'association (encore informelle)
Batteur-Bertout aura donc duré 5 ans, pour aboutir à ce qui n'est encore qu'un prélude.
Opérateur spécialisé
Le bâtiment des Cures marines va être formellement scindé. Batteur et Bertout vont
acquérir la partie abritant la thalassothérapie et l'hôtel, et en confieront la
gestion, a priori groupée, à un opérateur spécialisé non encore désigné. Laurent
Batteur cite comme candidats probables Accor et Thalazur. Cet appel à gestionnaire
devrait intervenir à la fin 2004, pour une ouverture prévue fin 2005 ou début 2006.
Entre-temps devront d'abord avoir été conclus le protocole d'accord avec la ville, la
forme juridique de l'association (à 50-50) entre les deux hommes, et déposés le permis
de construire et la demande d'agrément à la commission départementale d'équipement
commercial (CDEC). Laurent Batteur ne cache pas que son intérêt premier est "le
développement du concept Algotherm" et des produits que fabrique sa société
pharmaceutique. Vis-à-vis de la mairie, l'un des problèmes à résoudre reste celui d'un
parking souterrain, prévu par les associés mais dont la commune souhaite l'extension,
moyennant une participation financière publique. Il semble aussi que le choix des élus
ait été influencé par le désir d'éviter que s'accroisse encore sur la commune le
nombre de résidences secondaires. A cet égard, la perspective d'une thalasso doublée
d'un hôtel est assurément plus dynamique en termes de passage. zzz37
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L'Hôtellerie Restauration n° 2869 Hebdo 22 avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE