du 13 mai 2004 |
CONJONCTURE |
Baromètre mensuel PKF Hotelexperts
La Côte d'Azur est loin d'avoir fait le plein au cours des trois premiers mois de l'année. Parmi les catégories d'hôtels ayant le mieux tiré leur épingle du jeu en termes de RevPar figurent les 2 étoiles.
Les
mois passent et ne se ressemblent pas sur la Côte d'Azur. Après un mois de février 2004
plutôt encourageant, mars s'est en effet révélé assez décevant et très contrasté
pour l'hôtellerie azuréenne. A tel point d'ailleurs que le revenu par chambre disponible
(RevPar) a baissé de manière sensible pratiquement dans toutes les catégories
d'établissements selon le baromètre mensuel établi par le cabinet PKF Hotelexperts. Cet
indicateur a de fait stagné à 99 e pour les unités haut de gamme tandis qu'il perdait
jusqu'à 8,7 % à 45 e pour les 3 étoiles. Le RevPar des 2 étoiles reculant par ailleurs
de 8,3 % à 34 e. Un fléchissement qui provient en majeure partie d'une faiblesse de
l'activité. En témoigne la chute sensible du taux d'occupation (- 9,9 %) des 3 étoiles
et celle des 2 étoiles (- 13,2 %). Seules les unités haut de gamme sont parvenues en
fait à tirer leur épingle du jeu en stabilisant leur fréquentation à 55,7 % contre
55,5 % un an auparavant.
Au final, l'hôtellerie azuréenne a enregistré un premier trimestre 2004
relativement difficile se traduisant par une évolution négative pour la plupart des
RevPar. C'est ainsi que le revenu par chambre disponible des 4 étoiles s'affiche en
retrait de 1,7 % en données cumulées à fin mars atteignant tout juste les 83 e. Celui
des 3 étoiles a lui dévissé de 2,5 % à 41 e. En réalité, la seule catégorie qui ait
réussi à limiter la casse est le 2 étoiles dont le RevPar demeure équivalent à celui
de l'année précédente à 33 e.
Il n'en demeure pas moins vrai que les performances s'avèrent très contrastées
en fonction des zones géographiques étudiées. Les professionnels cannois ont ainsi
globalement suivi les tendances du marché azuréen avec notamment une baisse légèrement
plus conséquente du RevPar moyen du segment haut de gamme. Celui-ci passant au terme du
premier trimestre 2004 de 99 à 95 e (- 4,5 %).
Chute du prix moyen chambre à Monaco
S'agissant des hôtels 3 étoiles, ils ont vu eux aussi leur RevPar dégringolé de
quelque 3,5 %. En revanche, les 2 étoiles ont amélioré leur recette par chambre
disponible de plus de 7 % à 29 e.
Une bonne santé apparente que l'on ne retrouve nullement à Nice. Dans cette
ville, les 2 étoiles ont effectivement constaté une baisse de 9,8 % de leur RevPar à
fin mars 2004 tandis que les 3 étoiles perdaient 3,3 %. Bonne nouvelle tout de même pour
le haut de gamme niçois qui a lui réalisé d'excellentes performances améliorant son
RevPar de 16,6 % par rapport au premier trimestre 2003.
Du côté du Rocher monégasque, la situation n'a rien d'encourageant. Bien au
contraire. Au terme des trois premiers mois de l'exercice, le RevPar du 4 étoiles accuse
un recul de 9,7 %. Une chute qui résulte pour l'essentiel d'une baisse des prix moyens
chambre (- 8,1 %).
Enfin, concernant l'hôtellerie de Marseille et sa région, le cabinet PKF
Hotelexperts a observé une tendance globalement positive en comparaison avec les autres
zones de la Côte d'Azur. En résultats cumulés à fin mars, les RevPar du 2 étoiles et
du 4 étoiles bondissaient ainsi respectivement de 6,1 % et 1,6 %. Par contre, celui du 3
étoiles cédait 2,8 % à 43 e.
C. Cosson zzz20o
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L'Hôtellerie Restauration n° 2872 Hebdo 13 mai 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE