du 20 mai 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< AG DE L'UPIH À PARIS
Après-midi d'interrogation, le 11 mai dernier, pour les adhérents de l'Union patronale des cafetiers, hôteliers, restaurateurs, discothécaires d'Ile-de-France lors de leur assemblée générale annuelle. Les allégements de charges promis par Raffarin étaient au cur des discussions.
De gauche à droite, Charly Belisson, Christian Navet et Jean-Louis Uhalt. |
Premier
à prendre la parole, mardi 11 mai, dans les locaux d'Altadis, Jean-Louis Uhalt,
secrétaire général de l'Upih. "Le politique français n'a pas son pareil pour
nous rouler dans la farine, a-t-il déclaré avant d'ajouter, sous prétexte
d'allégements de charges, on devrait embaucher ou augmenter. Où est la liberté du chef
d'entreprise ?" Le ton de l'assemblée générale du syndicat de la rue Antoine
Bourdelle était donné. Si deux responsables de la rue d'Anjou ont présenté la mise en
application du plan - au conditionnel puisque les syndicats patronaux n'avaient pas encore
été reçus à cette date par les membres du gouvernement Raffarin III -, la salle s'est
dite perplexe, voire insatisfaite, par la mesure annoncée. "Cet allégement
représentera chez moi moins de 1/6e de l'effet TVA", lance un restaurateur. "C'est
un piège", surenchérit un autre. "Les consommateurs n'y comprennent
rien. Le grand public croit qu'on accorde une prime alors que nous sommes dans l'injustice
fiscale", ajoute un troisième. "Effectivement, a reconnu le
président de l'Upih, Christian Navet, il ne faut pas que le gouvernement s'attende à
40 000 embauches. Cette enveloppe peut prêter à ambiguïté. On se sent piégés de tous
les côtés. Les gouvernements n'ont pas une idée juste de nos établissements et de nos
activités." Danger, compensation momentanée ne débouchant sur rien,
impossibilité de tenir l'axe "donnant, donnant"... Interrogations et
craintes ont émaillé cet après-midi au cours duquel deux autres grands sujets allaient
être abordés : le dossier Restaurateurs de France défendu par Charly Belisson,
vice-président du syndicat, qui a insisté sur "l'intérêt qualitatif"
du label. 11 établissements sont actuellement labellisés en Ile-de-France (sur un total
de 400). Ainsi que le Titre Emploi Entreprise, considéré comme une réelle "chance"
pour le secteur.
Sy. Soubes zzz66f
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L'Hôtellerie Restauration n° 2873 Hebdo 20 mai 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE