du 20 mai 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
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L'Umih 12 renforce ses actions de promotion en direction des jeunes. Une semaine 'portes ouvertes' était organisée dans une vingtaine d'établissements.
Claude Balthazar, président de l'Umih 12 : "Il faut combler le retard et nous adapter à notre environnement..." |
Conscients du déficit d'image qui pénalise depuis plusieurs mois leur profession, les hôteliers-restaurateurs aveyronnais réagissent à travers plusieurs initiatives. "Nous sommes conscients de nos faiblesses, mais nous nous soignons", reconnaît ainsi Claude Balthazar, le président de l'Umih départementale, en évoquant les différentes actions mises en place depuis 2003. Premier acte de cette opération de promotion et de communication, le lancement fin 2003 d'un 'Club qualité apprentissage' en partenariat avec la CCI et le CFA, destiné à valoriser l'image de la profession auprès des jeunes et des adultes. Privilégiant les entreprises qui soutiennent activement l'apprentissage, cette charte d'engagement doit en effet garantir aux apprentis l'accès à des employeurs labellisés au niveau de la qualité des formations dispensées et des conditions d'accueil, "trop de jeunes étant encore mal accueillis ou mal intégrés au sein de nos entreprises", souligne Claude Balthazar. Avec la volonté farouche de "tirer la profession vers le haut", le président de l'Umih Aveyron propose également une nouvelle session de formation destinée aux maîtres d'apprentissage sous forme de modules de 5 jours. Objectif affiché : améliorer la perception et l'engouement pour les différents métiers lors des stages en entreprises.
Remise à niveau
Autre initiative, la publication mensuelle d'une page dans le quotidien Centre
Presse. "Depuis janvier 2004, nous communiquons tous les mois en direction des
jeunes en présentant les différentes formations à nos métiers et en mettant en avant
le témoignage de jeunes qui ont réussi. Nous venons également de monter une première
opération portes ouvertes qui a concerné une vingtaine d'établissements. L'occasion
pour des apprentis potentiels de rencontrer nos professionnels. Dans nos régions rurales,
l'évolution étant moins rapide qu'en zone urbaine, il faut combler le retard et nous
adapter à notre environnement", estime Claude Balthazar. Une opération positive
selon Yves et Jean-François Decuq, les propriétaires de l'hôtel-restaurant Le Moderne :
"C'est un bon moyen pour faire connaître nos métiers et faire comprendre aux
jeunes que nous avons du travail à leur proposer. C'est également l'occasion de leur
faire découvrir nos conditions de travail et de leur expliquer notre politique
salariale." zzz54r zzz68p zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2873 Hebdo 20 mai 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE