AG DE LA CPIH DU PAS-DE-CALAIS Besoin de reconnaissance
Deux ans après la sécession
d'avec l'Umih, la section du Pas-de-Calais de la CPIH compte 120 membres. Son président
Louis Semper veut doubler ce chiffre et être reconnu par les interlocuteurs de la
profession.
23 présents sur 80 adhérents à
cette réunion de la CPIH 62 près d'Hesdin.
23 membres sur 120 étaient présents à la
dernière assemblée générale à La Loge, près d'Hesdin (62), la région à l'origine
de l'implantation de la confédération dans le département. Pour cette réunion, le
président Louis Semper avait choisi d'axer l'information sur le Titre Emploi Entreprise
(TEE). Louis Semper, 76 ans, retraité depuis 1996, en quête d'un successeur, a aussi
insisté sur la formation des jeunes. Mais il a surtout retracé le bilan et la courte
histoire de la CPIH du Pas-de-Calais.
La section d'Hesdin, depuis ses débuts adhérente de
la FNIH puis de l'Umih, "n'a jamais eu de différend avec Paris", assure-
t-il. Tout part en 2001 d'un différend avec la fédération d'Arras. La petite section
d'Hesdin, 80 membres, bénéficie d'une faveur à cause de sa petite taille, avec un
retour de cotisation de 37 % au lieu de 25 %.
Arras, en pleine remise en ordre,
souhaite rétablir l'égalité de traitement. Se profile peut-être derrière le
rattachement d'Hesdin (une région rurale) à l'un de ses voisins de Berck ou Le Touquet
(les stations de la côte). Selon le rapport de Louis Semper, Hesdin est donc avisé par
lettre de la perte de 12 % de ristourne, et d'une demande de rappel sur cotisations.
Hesdin refuse, les discussions n'aboutissent pas. Contact fructueux est pris avec la
confédération, et, à l'AG suivante, le rattachement de la section est voté par 28 voix
contre 2. La section d'Hesdin adhère en bloc à la CPIH sauf 3 de ses membres. "Dès
lors, nous ne pouvions plus rester une section locale. Il nous fallait sortir d'Hesdin",
rapporte Louis Semper. Ce qu'il fait de proche en proche.
Plutôt vers l'est, pour le moment. Mais une action
vers le littoral suivra, sans doute vers Berck. "J'insiste sur la qualité de
service, je m'investis personnellement, je suis retraité", répond-il pour
convaincre. Mettre en place une organisation, être écouté et reconnu des pouvoirs
publics et milieux professionnels et consulaires, nécessite, estime-t-il, 250 membres et
beaucoup de rencontres avec les personnalités du département. Ce ne sera pas facile,
d'autant que ce président est bien seul, au four et au moulin, dans cette reconstruction.
A. Simoneau zzz74v |