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	du 2 septembre 2004	CONJONCTURE

< ENQUÊTE COACH OMNIUM

Un hôtelier français sur deux jugeait sa situation économique 'correcte' en juin 2004

Le cabinet Coach Omnium a réalisé en juin dernier, à compte d'auteur, un sondage qualifié direct auprès de 403 hôteliers français (disposant de 30 chambres et plus). L'objet de cette enquête visait à dresser un bilan de la situation économique (activité et rentabilité) des établissements en question.
Etablissements, précisons-le, indépendants, indépendants affiliés à une chaîne volontaire et franchisés de réseau intégré. Eh bien les résultats sont riches d'enseignements. Selon cette étude, il s'avère en effet que 1 hôtelier sur 2 considère sa situation économique correcte. 12,2 % ont même été jusqu'à déclarer qu'elle était excellente. En revanche, 36,4 % des personnes interrogées semblent avoir une vision moins positive de leur position économique face à la conjoncture. Elles pensent d'ailleurs que leur situation est relativement moyenne, voire décevante, voire inquiétante.
Comme d'ordinaire, les hôteliers membres d'un réseau volontaire ou intégré ont une meilleure perception de leur état que les indépendants qui n'adhèrent à aucun groupement. La preuve ! 43,3 % des indépendants trouvent la situation de leur établissement moyenne voire décevante, contre 33,3 % des franchisés et 28,7 % des affiliés à un groupement dit volontaire. 

Plus on s'éloigne de Paris, meilleure est la situation
Autre élément intéressant : c'est à Paris et dans sa proche banlieue que l'on observe le plus grand nombre de professionnels jugeant leur situation moyenne ou décevante. Ils sont ainsi plus de la moitié à exprimer un tel jugement. A l'inverse, plus on s'éloigne des grandes agglomérations plus les hôteliers se disent satisfaits. Près de 70 % des exploitants implantés en milieu rural estiment que la situation économique de leur unité est correcte ou excellente.
En termes de catégorie, ce sont les hôtels haut de gamme (4 étoiles) qui affichent le plus grise mine. 22,2 % d'entre eux considèrent ainsi se trouver dans une situation décevante tandis que 56,7 % des 3 étoiles jugent la leur correcte. Rien de bien étonnant en vérité sachant que l'hôtellerie de prestige a traversé une zone de haute turbulence depuis les attentats du 11 septembre 2001. zzz20a

La situation de l’établissement en fonction de la localisation

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L'Hôtellerie Restauration n° 2888 Hebdo 2 septembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE