du 14 octobre 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< TROP DE RESTAURANTS à TOULOUSE ?
Le cri d'alarme de l'Umih 31
Guy Pressenda. |
Face à la multiplication des projets d'ouverture,
les représentants des professionnels font part de leurs inquiétudes. Avec 2 300
établissements de restauration intra-muros, la cote d'alerte pourrait bientôt être
dépassée.
"Les projets d'ouverture sont largement supérieurs
au potentiel existant. Le nombre d'habitants ne permettra pas d'as
surer la viabilité de certains d'entre eux", soulève Guy Pressenda, président
de l'Umih de Haute-Garonne. En cause, la progression du nombre d'ouvertures d'établissements de restauration : "Le
nombre annuel de mouvements - jusque-là autour de 50 établissements par an - devrait
connaître en 2004 une nette augmentation. Principale explication à ce phénomène, le
départ à la retraite de toute une génération de restaurateurs qui revendent leurs
biens. Combiné aux créations pures, nous atteignons des niveaux jamais égalés",
s'inquiète Guy Pressenda, en évoquant le développement "très important"
des restaurants thématiques, l'arrivée d'établissements de chaîne, et ce, au
détriment des établissements proposant une restauration plus traditionnelle. "Il
sera très difficile de fidéliser le client compte tenu de cette nouvelle concurrence",
poursuit le représentant des restaurateurs, qui préconise la mise en place d'un schéma
régional pour la création de restaurants, à l'image de ce qui se fait déjà dans le
secteur de l'hôtellerie. Autre motif d'inquiétude, l'absence de locomotive gastronomique
locale : "Mis à part Michel Sarran et ses 2 étoiles, Toulouse manque
cruellement d'établissements étoilés. Nous avons besoin de 2, voire 3 restaurants de ce
type pour redorer l'image de la ville et attirer de nouveaux clients." Quatrième
ville de France en nombre d'habitants, Toulouse occupe la 3e place au niveau du nombre de
restaurants en activité. zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2894 Hebdo 14 octobre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE