du 28 octobre 2004 |
REVUE DE PRESSE |
DANS MIDI-LIBRE
Marc Dehani, Mister McDo en Auvergne
L'implantation du premier McDo en Auvergne, c'est lui. Le
McDo de Millau attaqué par José Bové, c'est encore lui. Le patron des 4 McDo auvergnats
n'a pas eu la tâche facile
[
] Le premier McDo ouvre à Saint-Éloi le 12 juillet 1995 [
]. Trois ans plus
tard, le 12 juillet 1998, il ouvre le McDo d'Onet [
]. Ce sera donc Millau, puis
Villefranche le 5 décembre 2000.
Mais entre-temps, il y a le fameux démontage. "Franchement, je ne m'attendais pas
du tout à ce qui s'est passé. Mais dans l'adversité, on s'adapte."
[
] Plus que cette affaire initiale, c'est l'espèce d'acharnement qui s'en est suivi
qui a blessé Marc Dehani. "Vous savez, après avoir traversé ce qu'on a
traversé, remobilisé les équipes où certains avaient honte de travailler chez nous, se
retrouver avec la Conf' qui jette du blanc d'Espagne sur les vitres
À ce
moment-là, quand j'entendais les services de police me demander de rester calme et digne,
j'avoue que j'avais le sentiment d'être complètement abandonné par les pouvoirs
publics, d'être le dindon de la farce."
Mais décidément, les malheurs du McDonald's de
Millau devaient se poursuivre, mais sur le mode 'faits divers', avec une agression à main
armée. Sûrement le pire souvenir de Marc Dehani. "Ce jour-là, je venais juste
de partir en vacances et je suis revenu dans la nuit. Dans un
premier temps pour prendre des nouvelles du directeur blessé par balles, puis ensuite
pour soutenir les salariés. Cela nous a contraints à prendre des dispositions de
sécurité qui perdurent aujourd'hui."
Laurent Hortes
< "C'est à Renée, petite femme bondissante, que l'on doit la renommée de ce relais girondin. En salle ou en cuisine, elle veille au bonheur des convives." Le choix de Jean-Luc Petitrenaud dans L'Express : La Puce à Saint-Sulpice-de-Faleyrens (33).
DANS LE PARISIEN
Le patron de Buffalo Grill défie la
Sécu
Christian Picart incite ses salariés à quitter la
Sécurité sociale et à souscrire une assurance maladie privée. Une façon d'augmenter
son niveau de vie. Point de vue.
[
] "Je veux être le premier chef d'entreprise à affranchir mes salariés
qui le souhaitent de l'obligation de consacrer 45 % de leurs revenus au financement de
leur protection sociale", a-t-il confié hier à notre journal. "Cela
leur permettra d'économiser entre 20 % et 30 % et de faire grimper d'autant leur pouvoir
d'achat", estime Christian Picart. Explication : "Si, comme le prévoient
les directives européennes, un employé s'autoassure ailleurs qu'à la Sécurité
sociale, nous n'avons aucune raison de continuer à lui prélever des charges sociales. Je
m'engage, si nous pouvons effectivement le faire, à lui reverser dans son salaire
l'équivalent des charges patronales." Et son directeur des ressources humaines a
été chargé de fournir à tout un chacun des explications nécessaires. Selon la
direction, une cinquantaine de personnes se seraient d'ores et déjà déclarées
potentiellement intéressées par la réforme [
].
Une thèse contestée par le ministère de la Santé,
qui affirme que l'entreprise Buffalo Grill risque de "mettre ses salariés dans
l'illégalité" [
].
Jean-Marc Plantade
< "Huîtres et fruits de mer sont dignes de l'épopée de Prunier." Le choix de Philippe Couderc dans Le Nouvel Observateur : Maison Prunier à Paris.
DANS LE JOURNAL DU DIMANCHE
Le coup de gueule du patron de Rungis
[
] La qualité de ce qu'on trouve dans
les assiettes des restaurants parisiens ne cesse de diminuer ! Rungis est le premier
fournisseur en produits frais des restaurateurs dont l'addition ne dépasse pas 15 .
À ce titre, je constate cette baisse réelle de la qualité de ce qu'on mange dans les
restaurants. Quand vous réglez la note à la fin du repas, vous payez, d'une part, les
aliments que vous venez de manger, d'autre part, les frais généraux. Ceux-ci sont en
constante augmentation [
]. Les restaurateurs ne peuvent pas se permettre d'augmenter
les prix de leur carte, car les clients ne les suivraient pas. Donc, ils économisent sur
le contenu de l'assiette [
]. On mange surtout moins varié.
Bertrand Gréco
< "Juste
à l'écart de la cité chérie par Paul Gauguin et Émile Bernard, un grand chef discret,
qui vaut la découverte patiente et appliquée." Le choix de Gilles Pudlowski
dans Le Point :Restaurant La Taupinière à Pont-Aven (29).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2896 Hebdo 28 octobre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE