du 2 décembre 2004 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE BDO HÔTEL & TOURISME - OCTOBRE 2004
L'hôtellerie parisienne poursuit sa progression tandis que la province stagne
À Paris, les hôtels ont tous accueilli davantage de clients que l'an passé au cours du mois d'octobre 2004. En province, c'est le contraire, exception faite du haut de gamme.
Il n'y a pas de quoi crier victoire, mais pas de
quoi s'attrister non plus. Certes, le mois d'octobre 2004 ne fera pas date dans les
annales de l'hôtellerie française. Il n'empêche que l'on ne pourra pas l'évoquer comme
étant catastrophique. Loin s'en faut, notamment en ce qui concerne les établissements
haut de gamme parisiens. Selon le baromètre BDO Hôtel & Tourisme, l'ensemble des
familles de l'hôtellerie 4 étoiles parisienne a en effet enregistré un net redressement
de son activité au cours du mois d'octobre dernier. Le taux d'occupation moyen a ainsi
grimpé de 6,1 % à 79,4 % contre 74,8 % un an plus tôt.
Une hausse de fréquentation qui s'est accompagnée
d'une relative stagnation du prix moyen chambre puisque ce dernier a légèrement
diminué, atteignant 269,50 E (- 0,7 %). Reste que malgré cela, le revenu par chambre
disponible (RevPar) du haut de gamme de la Ville lumière a sensiblement progressé en
octobre, se stabilisant à 214 E contre 203 E 12 mois auparavant. S'agissant de
l'hôtellerie moyenne gamme de la capitale, la tendance s'avère également positive en
termes de remplissage. Au mois d'octobre, le taux d'occupation dudit segment a ainsi
augmenté de 2,4 % à 84,7 %. En fait, seul le 3 étoiles supérieur a rencontré des
difficultés durant cette période, perdant 2 % d'occupation. Question prix moyen chambre, les établissements 2 et 3 étoiles
parisiens ont là aussi plutôt bien tiré leur épingle du jeu avec une amélioration
globale de l'indicateur de 5,5 % à 98,80 E. De quoi logiquement aboutir à un RevPar en
hausse de 8,1 % à 83,70 E.
L'hôtellerie
moyenne gamme malmenée en province
Côté province, en revanche, le
mois d'octobre s'est révélé plus délicat. La preuve : hormis le 4 étoiles, les autres
catégories étudiées ont subi une forte désaffection de la clientèle. Les 2 étoiles
ont d'ailleurs vu leur niveau de remplissage dégringoler de 5 % tandis que celui des 3
étoiles perdait 3,6 %.
Une chute partiellement compensée par la
croissance des prix moyens chambre. Et pour cause ! Les recettes moyennes chambres
s'élevant à 2 % pour les 3 étoiles et 4,9 % pour les 2 étoiles. Au final, les RevPar
des établissements de province ont eux aussi évolué de manière différente selon les
catégories. Celui du haut de gamme a crû de 2,2 % à 104,60 E alors que l'indicateur a
fléchi de 1,7 % chez les 3 étoiles. Les performances ne sont guère meilleures pour les
2 étoiles, ces derniers affichant un RevPar en retrait de 0,4 % par rapport à la même
période de l'exercice précédent.
Claire Cosson avec BDO Hôtel & Tourisme zzz36v zzz20h
Hôtellerie parisienne haut de gamme Hôtellerie parisienne haut de gamme
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L'Hôtellerie Restauration n° 2901 Hebdo 2 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE