du 16 décembre 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
TERRASSES ET TOULOUSE PLAGE
Les professionnels interpellent la mairie
Toulouse (31) Les représentants de l'Umih ont rencontré le maire pour évoquer 2 dossiers 'chauds' qui auront marqué l'été. Règlements en cours.
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse. | Bernard Bosc, président du syndicat des cafetiers. | Guy Pressenda, président de l'Umih 31. |
Si la question des terrasses est en passe d'être résolue, c'est bien l'avenir de l'opération Toulouse Plage et la concurrence qu'elle génère qui posent le plus de problèmes", commentait Guy Pressenda, président de l'Umih 31, à l'issue de son entretien avec le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Initialement prévue pour aborder l'épineux dossier des terrasses suite à la mise en place d'une nouvelle réglementation en matière d'alignement, la réunion aura finalement débouché sur une remise en question de l'opération Toulouse Plage. En cause, l'autorisation donnée à certains commerçants d'ouvrir sur le site buvettes et autres points de restauration. Une activité jugée préjudiciable par les professionnels installés à proximité. "L'essentiel de la discussion a porté sur l'aspect commercial de cette opération. Nous souhaitions en effet faire part de l'inquiétude de nos adhérents aux responsables municipaux en charge de ce projet", poursuit Guy Pressenda en déclarant avoir été entendu par le premier élu.
"Remise
en ordre"
Autre point évoqué par Guy
Pressenda et Bernard Bosc, le président du syndicat des cafetiers, l'emplacement des
terrasses en centre-ville. Régulièrement pointée du doigt, la question des terrasses et
de leur implantation sur le domaine public avait refait surface avant l'été avec la
décision de la mairie d'instaurer une nouvelle réglementation. Le projet qui avait
suscité l'inquiétude chez de nombreux patrons cafetiers et restaurateurs prévoyait la
réduction, voire la suppression pure et simple de certaines terrasses jugées trop
envahissantes. Et c'est par la concertation que le débat semble avoir trouvé une issue
favorable. Car si élus et représentants syndicaux ont convenu de la nécessité d'une
remise en ordre, cette mesure initialement envisagée pour la totalité des
établissements présents en centre-ville ne devrait s'appliquer qu'à un nombre réduit
de terrasses (moins de 10 %). Patron du café Häagen Dazs installé dans une petite rue
du centre-ville, Laurent Chiche était menacé de perdre 5 tables sur 7 à cause du
nouveau règlement : "L'adjoint au maire chargé des droits de place nous a
finalement donné raison. Car si les abus existent à Toulouse comme ailleurs, j'estime
avoir toujours tout fait pour respecter le confort de circulation des piétons." zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2903 Hebdo 16 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE