du 30 décembre 2004 |
HÉBERGEMENT |
GRÂCE AU RENOUVEAU ÉCONOMIQUE
Réveil des projets hôteliers
Bassins de Béthune et de Lens (62) L'hôtellerie de l'ex-bassin minier du Pas-de-Calais et du pays de Béthune connaît un regain de projets de création et d'extension. Le Louvre II à Lens ne fera que les conforter.
Le château de Beaulieu à Busnes (62), où emménagera Marc Meurin l'été prochain : 26 chambres 4 étoiles en chantier. |
Dans les arrondissements de Béthune et Lens, les
projets hôteliers surgissent et la montée en gamme est générale. À l'ouest de
Béthune, Marc Meurin installe 26 chambres 4 étoiles autour de son nouveau restaurant du
château de Beaulieu à Busnes. À Gosnay, la famille Constant progresse vers le luxe avec
les 63 chambres de sa Chartreuse du Val Saint-Esprit. Au centre-ville, Didier Rahout
transforme un hôtel de sous-préfecture en un 2 étoiles de plus de 40 chambres. À
Bruay- la-Buissière porte Nord, le projet d'un indépendant, l'Agora Hôtel, doit ouvrir
en fin de 1er semestre 2005 avec 70 chambres. Ce qui a provisoirement dissuadé
le Campanile de Fouquières, à 4 km de là, d'ajouter 33 unités à ses 55 chambres. La
ville de Béthune veut rénover le quartier de la gare, et y booster hôtellerie et
restauration. Le maire d'Auchel cherche un promoteur hôtelier. Le parc hôtelier du pays
de Béthune va progresser d'ici à fin 2005 de 100 chambres au minimum classées sur 563
aujourd'hui. Le parc de Lens dépasse également les 500 chambres. Il est très marqué
vers les chaînes économiques, mais compte néanmoins 203 chambres en 3 étoiles grâce
aux 79 unités du Novotel, et à 2 indépendants. La reconversion économique du secteur,
notamment dans le domaine logistique, provoque les projets. À l'est de Lens, à
Noyelles-Godault, au croisement des autoroutes A21 et A1, se concentrent Novotel et
marques économiques. C'est là que des indépendants ont obtenu l'autorisation de
construire l'Acehotel avec 56 chambres. D'autres projets sont à l'étude. Mais celui de
Cédric Krzyzosiak, à Carvin, au nord-ouest de Lens, est abouti. Cet indépendant
investit 3 millions d'euros dans son Park Hotel, ancien Primevère repris à ses parents
en 1998. Il ajoute 49 chambres aux 46 existantes et en supprime 4, soit une jauge finale
de 91 chambres dans un an. Il passe de 2 à 3 étoiles, et restructure en profondeur bar
et restauration. "Je refuse jusqu'à 50 chambres par jour en début de semaine, et
je pourrai désormais parler aux tour-opérateurs pour les bus du week-end, tout en
travaillant mariages et séminaires." En dépit des difficultés qui subsistent,
les entreprises de l'ex-bassin minier croient en leur avenir.
Alain Simoneau zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration
n° 2905 Hebdo 30 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE