du 30 décembre 2004 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
LE TÉLÉGRAMME
Nathalie Beauvais : un chef livre sa
"Bretagne gourmande"
[
] Gérante avec son époux et chef du
restaurant Le Jardin Gourmand, Nathalie Beauvais vient de satisfaire une commande
gastronomique spéciale. Menant le projet d'éditer un livre de recettes par région,
l'éditeur Arcanthe a en effet pensé à elle pour l'écriture du volume dédié à la
cuisine bretonne. Le résultat est à déguster dans le livre Bretagne gourmande,
compilation de 60 recettes armoricaines (20 entrées, 20 plats et 20 desserts) [
].
Vérifiant l'adage que l'on n'est jamais aussi bien servi
que par soi-même, le marmiton s'est facilité la tâche en puisant dans la liste des mets
proposés depuis 15 ans par son établissement lorientais.
Pas étonnant en conséquence de découvrir
la préparation du cari-gausse, spécialité 100 % 'merlu'. La cotriade figure également
en bonne place et plus généralement, on s'en doute, tous les plats à base de produits
de la mer [
]. La chef s'est attachée à ne livrer que des recettes accessibles à
tous les niveaux de pratique culinaire et en fonction des ustensiles les plus répandus
dans les cuisines. Le filet de merlu en papillote de sarrasin et son fumet à l'andouille de Guémené est donc à la portée des
amateurs de préparations délicates. Et pour les débutants, une version simplifiée est
annotée en fin de recette, tout comme des suggestions festives ou des conseils
d'accompagnement en vin [
].
< "Défricheur sur la mer, aventurier sur la terre, Arnaud Lallemand
tente aujourd'hui des 'trucs osés' : la biche au risotto de chocolat ou une déclinaison
de desserts autour de la fraise Tagada."
Dans L'Est Républicain : L'Assiette Champenoise à
Tinqueux (51).
DANS
LE PARISIEN
Le tourisme parisien n'est pas à la
fête
La
période des fêtes n'est vraiment pas propice au tourisme. Dans la capitale, la semaine
entre Noël et le jour de l'an est même la plus creuse de la saison. "Cette
année, nous avons un taux de remplissage de nos chambres de seulement 50 %",
estime Bertrand Lecourt, représentant de la chambre syndicale de l'hôtellerie
parisienne. Des résultats qui ne devraient pas faire de 2004 l'année des records. "Ce
n'est pas très fort ce mois-ci. Et cela ne permet pas de rattraper des mois d'été qui
ont aussi été particulièrement faibles", estiment les professionnels du
tourisme [
]. Le calendrier 2004 ne favorise pas les voyages. "Les fêtes qui
tombent le samedi n'incitent pas les gens à venir à Paris", constate Bertrand
Lecourt [
].
Paris espère bien quand même compter plus de 14 millions
de touristes cette année. Sur les 11 premiers mois, le nombre des arrivées est en
hausse. "Mais nous constatons une baisse de 5 % de la durée des séjours",
souligne Paul Roll, directeur de l'office du tourisme. Les voyageurs étrangers restent à
peine 2 nuits dans la capitale. C'est peu. Les statistiques indiquent 2,15 nuits cette
année contre 2,30 l'année dernière. Une différence qui se ressent fortement sur le
chiffre d'affaires des hôtels.
Eric Le Mitouard
< "Des noisettes en lieu et place de cassonade pour couvrir une
crème brûlée au foie gras. L'idée émane de la belle imagination de Laurent Dodé."
Dans La Provence : Le Moulin de Dodé à Pélissanne (13).
DANS
LA TRIBUNE DE GENÈVE
Le Noël alsacien de Genève
[
] Entrez dans ce paradis où deux
générations se côtoient, où le temps ne semble pas avoir prise sur les événements du
monde [
]. Vous ferez alors connaissance de Paul Haeberlin, le chef patriarche, qui
ne quitte pas sa blouse blanche et surveille du coin de l'oeil, l'air de rien, si les
gamins ne font pas de bêtises. Jean-Pierre Haeberlin, l'âme de la salle, en retraite lui
aussi, vous fera découvrir ses aquarelles lumineuses exposées à deux pas d'un coq
géant sorti de l'imagination de Bernard Buffet.
Danièle surgira pour vous confier la carte, s'enquérir de
votre bien-être. Danièle est le sourire de la maison, fille de Paul, soeur de Marc. Marc
? Le chef, bien sûr, garant de l'excellence culinaire, gardien des 3 étoiles Michelin, défenseur de la 3e
génération de la tradition. Marc Haeberlin ne regarde pas en arrière, n'a pas figé
l'auberge dans sa splendeur passée. Il compose avec la modernité, imprime un élan
irrésistible à la cuisine, préserve la sensibilité de la génération précédente en
conservant les plats mythiques de son père. Un conservatoire qui ravit une clientèle
d'habitués sans engendrer le moindre quiproquo avec l'esprit actuel de la maison
[
].
L'Auberge de l'Ill et la famille Haeberlin ont réussi leur
pari. Le passage du témoin entre générations est harmonieux, la cuisine ne cesse
d'évoluer, l'esprit alsacien reste fortement ancré. La Maison du
bonheur.
Alain Giroud
< "Première femme trois fois étoilée d'Italie, Annie Feolde a
retrouvé sa récompense. Elle règne en Toscane comme à Tokyo, n'oublie pas ses racines
niçoises ni sa cave, la plus somptueuse du monde."
Dans Le Point : Enoteca Pinchiorri à Florence
(Italie).
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n° 2905 Hebdo 30 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE