Et de deux ! Laurent Taïeb a ouvert le 11 avril Bon° 2, décoré, comme le premier, par Philippe Starck.
Lydie Anastassion
Le bar est un élément-clé de la carte.
Bon° 2 n'est pas la
duplication du premier restaurant Bon, ouvert en 2000, rue de la Pompe à Paris. C'est une
déclinaison. Situé 2, rue du Quatre Septembre, face au palais Brongniart et à l'Agence
France presse, il est plus petit. Les cuisines sont au sous-sol, et le restaurant de 130
places assises tient sur un niveau, avec au bout, une boutique. "J'adapte le
concept au quartier. A Paris, rue de la Pompe dans le XVIe arrondissement, nous avons un
espace très grand et des clients qui peuvent prendre leur temps. Place de la Bourse, dans
le quartier des affaires, des rédactions et de l'Agence France presse, tout doit aller
très vite", explique Laurent Taïeb, le propriétaire.
Quatre cartes ont été construites pour un service de 8 heures à 2 heures du matin.
Servi jusqu'à 11 h 30 (19 heures le dimanche !), le petit-déjeuner s'articule autour de
deux offres : à la carte ou le brunch (20 euros). En bonne place sur la carte Coquillages
et crustacés, les huîtres sont disponibles également dès 8 heures. Au fur et à mesure
de la matinée, les viennoiseries cèdent la place aux fruits sur le bar qui devient le
fish bar, où il est possible de les consommer soit à l'unité, soit au plateau (44
euros) ou à l'assiette (22 euros). Prenant acte des critiques qui ont un moment visé la
cuisine de Bon 1, Laurent Taïeb a demandé à Jean-Marie Amat de superviser la nouvelle
carte de Bon° 2.
"Un projet moderne"
Richard Pommies a 32 ans. Le chef de cuisine de Bon° 2 revient d'un séjour de 2 ans et demi à New York où il a travaillé au restaurant La Grenouille. "Bon° 2, c'est un projet moderne. J'ai été séduit pas la nouveauté de la carte." |
Cuisine française
Pas de produits bio, mais une carte actuelle de cuisine française dans la ligne d'une
"brasserie gastronomique". "C'est une cuisine de qualité,
moderne, à base de produits frais à bas prix", résume le chef de cuisine,
Richard Pommies. De nouveaux plats comme les Anchois blancs aux pimentos piquillos,
l'Aubergine confite à la compote de thon, les Asperges blanches tièdes ont fait leur
apparition. Tous les jours, un poisson à la plancha est mis en suggestion au prix du
marché.
Et pour accompagner les derniers verres jusqu'à 2 heures du matin, la carte des cocktails
propose des mini-assiettes : anchois mariné et piquillos, assortiment de jambons, magrets
de canard séché, saucisson sec et tomates séchées confites. "J'adore l'idée
de pouvoir servir à n'importe quelle heure de la journée du bouillon de volaille, un
plateau de fruits de mer, une pâtisserie, un déjeuner, un cocktail", résume
Laurent Taïeb.
Une salle de restaurant où il est possible de lire son journal dans un canapé.
De la première version, le designer Philippe Starck a repris le lustre en cristal, l'alcove. Et introduit 4 écrans plasma (dont 1 dans les toilettes pour hommes) sur lesquels on peut écrire des messages que tout le monde peut lire, tandis que les cours de la Bourse défilent en continu au-dessus du bar. "Bon° 2 est à la fois un lieu ultra-technologique et classique. J'ai créé un lieu intemporel, chaleureux. Toutes les tables sont à 62 cm du sol, tous les fauteuils ont des accoudoirs", explique Philippe Starck, avant de conclure : "Finalement, la vraie modernité, c'est de prendre le meilleur dans le classicisme." n zzz22v
Bon° 2
2, rue du Quatre Septembre
75002 Paris
Tél. : 01 44 55 51 55
Fax : 01 44 55 00 77
En chiffres |
Capacité 120 couverts + bar Ticket moyen 50 e Nbre de couverts 200 par jour en moyenne Effectif 28 personnes |
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L'Hôtellerie n° 2772 Magazine 6 Juin 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE