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	de juin 2003	ÉTUDE

Une année 2002 mitigée

Quels qu'aient été leurs résultats d'activité en 2002, les patrons de chaînes de restauration font un bilan très mitigé sur la conjoncture de l'année passée concernant le secteur tout entier. 32 % trouvent que la situation suit une tendance globale plutôt favorable. Certains pensent même que cela va bien, notamment pour la restauration à thème ; d'autres concluent que, malgré les changements sensibles dans la consommation de la clientèle dus entre autres aux 35 heures, les restaurateurs s'y retrouvent en s'adaptant.
27 % des responsables de chaînes déclarent qu'il y a du bon et du moins bon et rejoignent dans ce dernier registre les 41 % qui sont d'avis que la situation a été très défavorable dans le secteur. Le dernier, voire le 3e trimestre 2002, a été jugé plutôt mauvais. Parmi les préoccupations du moment, on parle aussi de la baisse des ventes de boissons alcoolisées, de la montée du snacking, de la déstructuration des repas, de l'érosion des additions, du temps de repas qui raccourcit, des coups de frein dans la demande sur les lundis et les vendredis (effet RTT), sans compter les difficultés de recrutement.
On ne rencontre pas de types de restauration dans lesquels les patrons de chaînes seraient plus pessimistes ou plus optimistes que d'autres. Sauf dans les chaînes hôtelières où l'on fait grise mine. Elles ont de plus en plus de difficultés à fonctionner en restauration, et ce, depuis quelques années déjà. Concurrencés par les chaînes de restaurants dans les périphéries de villes et par la restauration familiale dans les centres-villes, les hôteliers ont du mal à trouver les bonnes formules et les bons moyens de garder leurs clients sous leur toit.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2824 Magazine 5 Juin 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE