Apparemment, Castagnier, tout le monde n'est pas de votre avis...
L'ensemble des Français (oui ! les clients de nos restaurants) ne croient pas en l'honnêteté des restaurateurs et doutent sciemment de leur bonne volonté pour leur faire profiter d'additions plus légères, après la baisse de la TVA. Pourtant, doit-on encore le dire, la TVA appartient exclusivement à l'Etat (qui l'encaisse) et aux consommateurs (qui la paient). Il était donc normal et légitime que les Français demandent à bénéficier d’une réduction fiscale et qu’ils n’acceptent pas qu’une profession la leur prenne sous leur nez, qu'elle qu'en soit le prétexte.

Le personnel des restaurants, sondé lui aussi, ne semble pas croire lui non plus que les salaires seront valorisés.

Quant aux médias, il est étonnant que l’on soit étonné qu’ils s’en donnent tant à cœur joie sur ce sujet d’actualité qu’est la baisse de la TVA en restauration. Pour eux, c’est simple : après les banques qui avaient déjà une très mauvaise image, l’Etat donne de nouveaux cadeaux à un autre secteur pas très aimé du public lui non plus. La faute à qui cette mauvaise image ? J’ai ma petite idée là-dessus.

Certains n'ont toujours pas compris que nous pouvons tous avoir un avis différent du leur, y compris de la majorité qu’ils revendiquent de défendre, et que l'esprit 'les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux' de Brassens peut être refusé par qui le veut bien.

Pourtant, ceux qui n'étaient pas pour la baisse de la TVA ou encore ceux qui pensent qu'elle ne résoudra aucun des problèmes dont souffre la restauration, ont des arguments solides, documentés et réfléchis. Ils valent largement les arguments de ceux qui sont pour une réduction de la TVA.

Alors allons-y. La TVA réduite a été obtenue. Bravo ! Tout le monde est heureux, même si l'on attend quel taux sera fixé. Y compris M. Borel à qui la profession ne doit rien, et qui n'est pour rien non plus dans la diminution de la TVA. Que va-t-il faire à présent ? Cultiver son potager et prendre sa retraite ? Il commence d'ailleurs à agacer (les syndicats, notamment) car il dit (comme d'autres) que la baisse de la TVA doit intervenir intégralement dans les prix. Et son raisonnement n'est pas franchement idiot, ni déshonorant.

On peut faire le constat suivant :
- la quête de la baisse de la TVA dure depuis près de 12 ans,
- elle est aujourd'hui obtenue dans le principe,
- personne n'a prévu, semble-t-il, l'après obtention de la baisse de la TVA. Les syndicats donnent le sentiment d'être vides de réponses. Comment satisfaire le gouvernement qui demande forcément (c'était pourtant prévisible de longue date) une contrepartie ? Comment obtenir à présent que la restauration se modernise, se valorise, valorise ses collaborateurs, retrouve ses clients...

Il faut dire que la profession n'y croyait tellement pas à cette baisse fiscale qu'elle a le droit d'être surprise et de se montrer désarmée.

Quoi qu’il en soit, je salue particulièrement Christine Pujol, nouvelle présidente de l'UMIH, qui se montre exemplaire dans ce dossier, avec des déclarations qui me paraissent dignes et professionnelles. Cela change du passé encore récent.

enfin
enfin des propos qui me conviennent.
CHAPEAU madame Christine Pujol

Qu' avait donné en contre partie de leurs baisse de tva
les entreprises du bâtiment ?

BATIMENT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
DE L EMBAUCHE
IL ACHETE A 19.6 ET REVENTE A 5.5 PAS MAL NON?

liberté d'expression
C'est (un peu) le charme du blog:chacun est libre d'écrire tout et n'importe quoi.Mais chacun garde sa liberté d'expression, y compris les nostalgiques de l'étatisme rampant dont on connait les brillants résultats(c'est pas loin , il suffit de faire un voyage en Roumanie, en Bulgarie ou en Slovaquie-trois membres de l'Union Européenne- pour comprendre les dégats d'un demi-siècle d'économie administrée...)Et il est vital, en ces temps de nostalgie d'un passé encore vivant-c'est plus loin ,mais qu'en pensent les Cubains, avec leurs 80 $ par mois pour survivre?- de s'opposer à une idéologie ravageuse tellement douce à entendre pour les rêveurs d'un paradis fonctionnarisé et dirigiste.
Or, c'est d'entrepreneurs libres de créer, de développer, et de gagner de l'argent dont les économie ont besoin, pas de vaticinations fumeuses sur les bienfaits de la bureaucratie.

A lire absolument : halte à la démagogie, actualités du jour

C'est juste un réajustement face à la concurence...
La différence de TVA entre restauration à emporter et restauration servie faussait les règles de la concurence...
La mise à 5,5 % rétablira simplement l'égalité entre Mac Do et le bistro de la Gare...
En cette période de crise lourde..tout geste dans le sens d'un abaissement des taxes est bon à prendre !

Patrickd, vous trouvez que c'est un article intelligent ?

N'aurait-il pas mieux valu que la TVA des MacDo and co passe
à 19,6% dans ces temps de crise… ce qui aurait eu le double avantage "d'égaliser" la profession et de permettre des rentrées fiscales à un moment où la France en a besoin.

C'est uniquement
la vente à emporter qui est taxée à 5.5 %. Quand vous mangez au MCDO en salle la TVA est à 19.6 %.