Dans la capitale, tous les indicateurs étaient au vert, particulièrement dans l'hôtellerie de luxe. Les taux d'occupation ont progressé dans l'ensemble des catégories. De plus, l'hôtellerie parisienne enregistre une hausse des prix moyens, notamment dans les catégories supérieures (haut de gamme et luxe) et économique, de l'ordre de 8 % à 10 %. Le RevPAR augmente sur tous les segments, entre 12 % pour l'économique et 20 % pour le luxe. Après deux années compliquées, le marché hôtelier retrouve des couleurs grâce à la reprise économique et à l'activité touristique. Le Grand Paris a enregistré plus de 23 millions de nuitées hôtelières en 2017, une année record en termes de fréquentation touristique.
Parmi les clientèles étrangères qui ont fait leur grand retour : les Américains à la première place, les Chinois, les Allemands et les Espagnols. Sans surprise, les performances hôtelières sont en progression à fin décembre, à l'exception d'un léger repli du prix moyen sur la catégorie luxe (- 0,5 % par rapport à 2016). Fin décembre, l'hôtellerie parisienne, toutes catégories confondues, enregistre une hausse de 9 % de son RevPAR par rapport à 2016. Cependant, le chiffre d'affaires n'a pas encore retrouvé son niveau de 2013.
De bonnes performances sur tout le territoire
En région, l'hôtellerie a aussi enregistré de bons résultats en décembre. En effet, les taux d'occupation et les prix moyens ont progressé sur tous les segments, à l'exception de l'hôtellerie de luxe dont la fréquentation est en recul de 7 %. Le RevPAR augmente sur l'ensemble des catégories, de l'ordre de 1 % (économique) à 3 % (haut de gamme) par rapport à 2016. On observe un léger recul du prix moyen sur les catégories économique à haut de gamme, s'expliquant en partie par la tenue de la coupe d'Europe de football en 2016, qui avait dynamisé le chiffre d'affaires hébergement. Les régions françaises confirment leur statut de locomotive de l'activité hôtelière, affichant des RevPAR (toutes catégories confondues) en croissance de 2 % par rapport à 2016 et de 6 % par rapport à 2013.
Sur la Côte d'Azur, les taux d'occupation sont en hausse en décembre, sauf pour l'hôtellerie de luxe et super-économique. Les recettes moyennes par chambre louée augmentent sur les catégories d'entrée de gamme (super-économique et économique) et le luxe. Toutefois, les chiffres d'affaires hébergement sont en croissance sur toutes les catégories. En cumul à fin décembre, l'hôtellerie azuréenne enregistre une hausse de près de 3 % du taux d'occupation par rapport à 2016, et une légère hausse de 1 % par rapport à 2013. Les prix moyens affichent un léger recul de presque de 1 % par rapport à 2016. Quoi qu'il en soit, l'année 2017 s'est terminée sur une note positive, avec un RevPAR en croissance par rapport à 2016 et 2013, respectivement de l'ordre de 2 % et 5 %.
InExtenso baromètre Deloitte