"Dijon, c'est notre ville de coeur. Là où sont nos amis et notre famille", clame Quentin Decryenaere, qui
a repris en septembre, avec Laurent Cote
et Joël Michel, la Brasserie de l'hôtel de ville - ou
BHV, pour les intimes. Un mouchoir de poche coincé à l'angle de la rue Vauban
et de la place de la Libération, qu'un couple orienté bio et locavore a porté
trois ans avant de le céder. Avec ses associés, restaurateurs à Tignes, Quentin Decryenaere a tout refait. "Même la communication,
juge le jeune restaurateur : clientèle, image, réputation..." Le défi est de taille après le passage
à une carte à 99 % tradi-local (meurette, escargots, persillé,
bourguignon, entrecôte, époisses...) avec pour seules incartades exotiques du
Mont d'or, un wok de légumes et un burger.
Une nouvelle salle pour fidéliser
"Météo et effet de nouveauté ont fait qu'on a bien tourné, avec un ticket moyen entre 22 € et 25 €. Les clients notent le changement de carte et de décoration", laquelle a été entièrement refaite pour 20 000 €. Mais surtout, la grande nouveauté est à l'étage, avec la transformation de l'appartement en salle de 40 m² avec service de 45 couverts midi et soir, en plus de la quarantaine initiale. "Pour contrer la baisse d'activité hors saison et la terrasse en moins, il fallait agrandir." Une salle où sera servie la formule du jour à 12,90 € sur réservation ou une offre "personnalisée si elle est privatisée. Pour capter et fidéliser."
En parallèle, le café-bistrot se veut ouvert de manière optimale : bar en journée, restauration midi et soir, sauf le dimanche où des planches apéritives sont servies en fin de journée. Prochaine étape, "les soirées dégustation et à thèmes, une fois par mois, se réjouit Quentin Decruyenaere, pour promouvoir notre établissement auprès d'une clientèle cible : les trentenaires". L'objectif, est d'atteindre 450 000 € de chiffre d'affaires d'ici un an. "On est confiants. On a bien travaillé, il n'y a aucune raison de ne pas continuer."
Publié par Myriam HENRY
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lundi 6 novembre 2017