Installé depuis quarante-et-un ans au cœur de la capitale porcelainière, Le Marrakech, qui se vante de produire le “meilleur couscous de Limoges à Marseille” joue la carte de la nouveauté en période Covid. Contraint, comme ses confrères, à une survie dépendante de la vente à emporter, son patron Mustapha Zemani a eu l’idée d’ouvrir un nouveau point de vente, au centre des halles voisines récemment rénovées. Dans ce superbe bâtiment plus que centenaire, il a implanté un bar à couscous sous l’enseigne Le Majorelle (du nom du célèbre peintre oriental). Ce comptoir a vocation à perdurer une fois la pandémie passée. La formule est simple : préparation sur place du plat et de ses ingrédients, qui sont proposés dans des containers en plastiques prêts à être dégustés chez soi.
“Tout est fait maison, déclare le dirigeant, cuisiné dans le laboratoire du restaurant puis conditionné derrière le comptoir selon la formule choisie. Nous allons enrichir notre carte, avec des tajines, des grillades, des salades, du thé à la menthe, etc.”
L’objectif est de satisfaire les habitués du Marrakech, mais aussi de fidéliser une nouvelle clientèle de passage, avec des tarifs attractifs : de 8,50 € à 15 € la portion. Quelques semaines après l’inauguration, Le Majorelle est déjà apprécié des Limougeauds.
“Nous continuons les activités vente sur place dans le restaurant, explique l’épouse de Mustapha Zemani. Nous avions ce projet en tête bien avant la crise, car Les Halles sont un lieu emblématique de Limoges et une vitrine de ses arts culinaires. Nous espérons ensuite développer ce point de vente, qui devrait permettre la création d’emplois supplémentaires.”
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Publié par Jean-Pierre GOURVEST