À Nantes (Loire-Atlantique), Dominique Jaud a passé toute la matinée le nez en l’air et sur sur l’appli météo de son smartphone pendant que son équipe (17 salariés) aménageait la vaste terrasse du Coq en pâte, sur le cours des 50-Otages. “S’il pleut, c’est foutu”, s’inquiète le patron de cette belle brasserie aux allures d’estaminet. Heureusement, il n’en sera rien, et il admet en souriant : “On s’est posé la question d’attendre le 9 juin, mais la pression des clients était trop forte. Ça réconforte et ça prouve qu’on est un commerce utile.” Pour autant, il n’a toujours pas remplacé les départs et cherche toujours à recruter. Sur la vingtaine de tables alignées dehors, les clients profitent pleinement du service. “Avec les voyages, les bars et les restaurants sont les choses qui nous ont le plus manqué pendant le confinement”, reconnaît Caroline, directrice de boutique.
Publié par Thierry Butzbach, Press Aletheia