Pour la première fois, le Groupe de l'hôtellerie, présidé par Gilles Douillard sort de Paris. Hôtel atypique situé sur les hauteurs de Suresnes, l'Atrium possède une situation intéressante pour la clientèle d'affaires, en raison de sa proximité avec La Défense. Racheté en 2012, l'hôtel a subi d'importants travaux de transformation : rattachement de deux bâtiments mitoyens et rénovation complète des chambres et des espaces publics. Les travaux, dont le montant s'élève à 2,5 M€ (50 000 € la chambre), ont été réalisés en un an avec un mois et demi de fermeture totale. Pascale Douillard s'est chargée de les coordonner et de composer la décoration intérieure. "On y retrouve tous les gimmicks, marqueurs du Groupe de l'hôtellerie, affirme Franck Altruie, directeur des opérations, comme les pommes vertes, la présence de végétaux un peu partout dans l'hôtel et du mobilier aux formes carrées", à quelques exceptions près, comme les petites tables oblongues créées par la décoratrice elle-même.
L'hôtel est composé de deux bâtiments séparés par un espace commun tout en hauteur, vaste atrium en baies vitrées qui monte sur plusieurs étages. Du hall de réception situé au rez-de-chaussée, on accède au premier étage par l'ascenseur vitré. Malgré les larges baies vitrées donnant sur la route très fréquentée qui mène à Rueil-Malmaison, l'acoustique est partout irréprochable. "Nous utilisons le même double vitrage que dans les aéroports", précise Franck Altruie.
Deux espaces distincts
Les deux bâtiments ont été traités différemment : un espace rétro pour l'un, façon appartement bourgeois du XIXe siècle avec moulures et recoins pour les parties communes, et l'autre moderne, avec des angles droits, d'allure plus design. Ce mélange donne parfois aux espaces collectifs une petite allure de galerie d'art. Enfin, la petite terrasse avec toit végétalisé est le joker de l'hôtel. Par temps clair, elle offre une superbe vue sur Paris, depuis le bois de Boulogne jusqu'à la tour Eiffel.
Classé 3 étoiles, l'Atrium est passé de 42 à 49 chambres (grâce à la suppression de salles de séminaires) et propose trois catégories de confort, plus une junior suite. Situé à trois minutes de La Défense et dix des Champs-Élysées en transports en commun, l'établissement vise également les familles en déplacement à Paris le week-end ou pour des courts séjours, souvent rebutées par les prix parisiens très élevés. L'hôtel propose une carte snacking le soir, avec des produits réalisés sur place.
Avec l'Atrium, le Groupe de l'hôtellerie est aujourd'hui propriétaire de trois hôtels : l'Atrium et le Général (murs et fonds), et Le Grand Balcon à Toulouse (fonds uniquement). À Paris, il gère cinq autres établissements soit sous contrat de gestion soit en contrat d'assistance à la gestion. Un nouveau venu, le Cinq Codet, doit ouvrir début août à Paris.
Publié par X. S.