Le président de l'Umih 47, Jean-François Blanchet, a tenu à rappeler la place clé qu'ont les professionnels de l'hôtellerie-restauration pour le tourisme : les adhérents de son syndicat représentent 50 % du chiffre d'affaire touristique, et près de 2 200 salariés. Le Lot-et-Garonne n'a cependant pas de longue tradition touristique, mais depuis vingt ans l'offre se construit : si, en 1996, on enregistrait 3 millions de nuitées dans le département, elles atteignaient 6 millions en 2016. Le travail paie et les hôtels-restaurants en voient les bénéfices. L'offre est présente, il faut maintenant gagner en notoriété.
Former des jeunes
Car la situation n'est pas aisée car, a expliqué Jean-François Blanchet, le taux de remplissage des hôtels est en moyenne de 50 %. Un score honorable mais qui mérite de progresser. C'est pourquoi il a interpellé Bernard Barral, représentant Pierre Camani, président du conseil général, lui demandant d'aider en priorité les hôtels existants avant de chercher à en faire venir d'autres.
Le recrutement est aussi un casse-tête pour une profession où il est de plus en plus difficile de trouver du personnel. C'est pourquoi l'assemblée générale s'est tenu au restaurant d'application de la chambre des métiers, montrant ainsi l'importance de former des jeunes pour la pérennité du secteur.
Autre problématique à laquelle sont confrontés les professionnels : la mise aux normes handicap. L'Umih a appelé ses adhérents à la vigilance afin d'éviter les démarchages frauduleux proposant une mise aux normes rapide mais non conforme. Une architecte spécialisée sur le sujet est intervenue expliquant qu'il n'était pas trop tard et que cela n'engageait pas toujours de gros frais.
Publié par Anne Letouzé