Jusqu'à présent, aucun des restaurants strasbourgeois de Cédric Moulot ne proposait de tartes flambées à la carte. Pas même la winstub le Tire-Bouchon ou le Meiselocker. Ses clients ont beau eu le tanner, le restaurateur a toujours résisté, fidèle à la tradition. "On ne sert pas des tartes flambées dans une winstub. Cela ne se fait pas", insiste le restaurateur. C'est finalement dans la coquette place du Marché-aux-Cochons-de-lait, à deux pas de la cathédrale de Strasbourg, dans son nouveau restaurant Au bon vivant d'Heimlich Stub - 87 couverts sous la direction de David Schmidt -, que Cédric Moulot a décidé de mettre à l'honneur ce plat typique du terroir alsacien.
Des recettes imaginées par le chef Guillaume Scheer
Après un mois et demi de travaux et un investissement de 200 000 €, Cédric Moulot a transformé le restaurant de Philippe Bohrer dont il assure depuis décembre la gestion opérationnelle, anciennement La Table d'Emilie. Des tables en bois, des murs rouge pourpre, des serviettes en tissu kelsch participent à créer une ambiance chaleureuse et conviviale, typiquement alsacienne. Les vitraux d'origine et les faïences ont été conservés et mis en valeur par l'artiste peintre François Zenner.
Côté carte, la tarte flambée se décline à l'envi (de 8,50€ à 9,50€, 20€ la formule à volonté). En version salée : la classique, la gratinée, la munster ou plus originales, celle aux escargots ou à la choucroute et palette. Ou sucrée, comme la chocolat-banane. Chaque recette a été imaginée par Guillaume Scheer, chef exécutif du 1741 à Strasbourg (une étoile Michelin) qui a déjà travaillé aux côtés d'Olivier Nasti à Flamme & Co, enseigne dédiée à la tarte flambée.
On retrouve également des plats typiques : les harengs marinés, les fleischkieschles (galettes de viande hachée), le jambon en croûte servi avec ses crudités, les käsknepfles (quenelles de pâte) ou encore le pâté lorrain signé Thierry Mulhaupt, clin d'oeil aux origines de Cédric Moulot.
Publié par Sonia DE ARAUJO