S’il n’a que 32 ans, Fabien Boisseau possède déjà une solide expérience de chef, rôle que cet ancien élève du lycée Jean Monnet de Limoges (Haute-Vienne) remplit depuis bientôt dix ans. Aujourd’hui à la tête de sa première affaire, il a investi quelque 145 000 € pour créer Ginette, à deux pas des halles centrales, au cœur de Limoges.
“Ginette, c’est un clin d’œil à ma grand-mère, couturière pour Dior, mais aussi une excellente cuisinière qui m’a nourri aux blanquettes, gratins et endives au jambon, tous ces plats simples et traditionnels”, reconnaît Fabien Boisseau, qui revendique une cuisine à la fois classique et surprenante.
La déco version chaises bistrot, tables en bois massif, vaste comptoir et parquet en chêne, se veut élégante et rassurante. Vantant la tradition tout en jouant une partition contemporaine, la salle accueille 40 couverts. “Ma priorité, c’est d’assurer la qualité et la régularité de mes prestations ”, confirme le chef, qui emploie sept salariés.
Cuisine locavore
L’autre obsession de Fabien Boisseau, c’est la qualité et l’origine du produit. Le sourcing est l’une de ses priorités, pour privilégier le produit du moment et dénicher les meilleurs producteurs locaux. “D’autant qu’en ces périodes d’inflation, les circuits courts peuvent être une parade à l’envolée des coûts matière”, assure celui qui va jusqu’à faire lui-même ses sirops pour agrémenter ses nombreux cocktails.
Une recette qui a visiblement fait mouche, car ce bistrot affiche complet avec un ticket moyen dépassant les 50 € soirs et week-ends (30 € à midi). Et même un dégât des eaux et quelques semaines de fermeture n’ont nullement entamé l’engouement et la popularité de Ginette, déjà devenue un incontournable.
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Publié par Fabrice VARIERAS