Sur la place Saint Projet, longée par la rue la plus commerçante de Bordeaux, l’auberge de jeunesse Central Hostel, inaugurée le 21 septembre, a tout pour séduire les touristes. Inspiré par des lieux découverts à l’étranger, l’entrepreneur Clarence Grosdidier, qui a porté ce projet à 8 M€, a voulu créer un établissement qualitatif et abordable. Le bâtiment, remodelé par l’Atelier Cambium, abrite sur quatre étages douze dortoirs de 6 à 8 personnes (mixtes ou pour femmes), soit 80 lits à partir de 25 €, des douches non-mixtes, ainsi que trois chambres (de 115 à 150 € la nuit). “Les lits-niches des dortoirs ont été conçus sur mesure : ils sont stables, la literie est confortable. Chacun possède un rideau occultant, une lampe, une prise et un casier. Cela représente un investissement de 162 000 €”, souligne Clarence Grosdidier, qui a confié la direction du Central Hostel à Martin Robic. La décoration a été réalisée par le Studio Hekla et madame Grosdidier. Ils ont opté pour des matériaux bruts naturels - bois, lin, rotin - et ont créé un univers chaleureux orné de coussins et de tapis du Maroc.
Une clientèle… pas si jeune
La demande est forte pour des hébergements peu chers en cœur de ville. “Les étrangers représentent notre clientèle majoritaire en dortoirs. D’autres clients sont en attente de logement, mais nous limitons à sept nuits consécutives. Beaucoup de réservations se font à la dernière minute, mais nous avons aussi des demandes de prolongements de séjour”, détaille Justine Cassou-Debat, responsable hébergement. La moyenne d’âge est de 30 ans.
Clarence Grosdidier souhaitait un lieu favorisant les rencontres, les échanges. Ainsi, le restaurant (50 places en intérieur et 30 en terrasse), le bar, le lobby et un espace lounge sont regroupés dans l’unique salle du rez-de-chaussée. La cuisine est basée sur des produits frais : tapas le soir, carte ou formules le midi (quiche, salade, burger au magret, pavé de thon…). Le dimanche, un brunch est à volonté pour 19 €. “La clientèle du restaurant est surtout locale, avec les commerçants, les bordelais. Le taux de captation des résidents est faible, on les croise plutôt en soirée”, analyse Norbert Dupuch, responsable restauration. L’équipe a mis en place des animations en soirée - film-pop corn, DJ set… - attendues par les clients voyageant seuls pour rencontrer des gens.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau