Né à Paris, James Bendali a grandi auprès d'une maman férue de voyages. Il bouge beaucoup, s’établit dans divers pays du Maghreb et fait un passage par l’Espagne. Le goût de l’aventure chevillé au corps, il passe son adolescence en France, sans bien savoir ce pour quoi il est fait. Seule certitude : l’école l’ennuie, et l’envie de mettre un pied dans le monde du travail le titille. Un CAP de plasturgie en poche, il entre finalement chez McDonald’s. La suite de son parcours est émaillée de belles rencontres. D’abord, celle de sa future femme, avec qui il va longtemps travailler en binôme. Ensuite, celle de ce manager de la chaîne de fast-food, qui le promeut responsable d’une 'task force d’opening' : “Ce sont de belles années, où j’ai voyagé un peu partout dans l’Hexagone pour faire des ouvertures de restaurants, explique James Bendali. Installation des locaux, contrôle des normes qualité, implémentation de cuisines, recrutement de personnel... j’ai appris beaucoup au travers de cette expérience.”
“Chaque minute, j’apprenais quelque chose de nouveau”
En 1992, James Bendali prend un nouveau virage. Il postule chez Louvre Hotels et décroche un poste au Campanile de la porte de Clichy (Paris, XVIIe). Un gros porteur de 250 chambres, où il se frotte au monde de l’hôtellerie. “C’était comme faire une école hôtelière, chaque jour, chaque minute, j’apprenais quelque chose de nouveau.”
Entre 1995 et 1998, il est assistant de direction au Campanile de Blois, d'Orléans, de Marseille, de Cannes, puis de Lille. L’ascension se poursuit encore : devenu directeur d’un établissement à Melun (Seine-et-Marne), avec un portefeuille de 800 000 € et une équipe de huit salariés à gérer, il exerce ensuite à Versailles (1,5 M€ et 14 salariés), puis à La Défense (2,5 M€ et 25 salariés). C’est cet enthousiasme qui le propulse Regional Manager, avec 75 M€ de CA en portefeuille et une vingtaine d’hôtels à gérer. “Budget, Campanile, Kyriad et Kyriad Prestige... j’avais en charge des établissements au standing varié.”
Un pari relevé
Pour parfaire sa formation, il suit des cours tout azimut : management du changement, gestion des conflits, relations avec les partenaires sociaux. « Croyez-moi, plus vous montez en grade, plus ce genre de formations théoriques sont appréciables !”, explique James Bendali.
En 2012, le voilà désormais directeur des opérations pour Louvre Hotels. Un poste de haute voltige, qui lui permet de parachever sa formation, démarrée sur le terrain, au plus bas de l’échelle. Quatre ans plus tard, c’est la consécration : le groupe lui propose de s’envoler en Chine, pour ouvrir le tout premier Campanile sur le territoire asiatique. “De la convivialité, un côté french touch, du food & beverage de qualité... Jin Jiang International savait pertinemment que la marque ferait un carton”, conclut le nouveau vice-président de la marque en Chine. Trois ans plus tard, le pari est largement relevé : dix hôtels sont aujourd’hui implantés sur place, avec un taux d’occupation enviable de 75 %. Et pas moins de 20 nouveaux Campanile sont d’ores et déjà signés pour l’année en cours. L’ascension de James Bendali n’est pas près de s’arrêter…
#Chine# travail
Publié par Mylène SACKSICK
vendredi 8 février 2019