► Franck et Nathalie Dubouis, bar-brasserie Le Royan
“Cela a été un vrai plaisir de rouvrir. Comme j’avais fait des randos, j’étais en bonne forme pour la reprise”, souligne Nathalie Doubouis. La terrasse élargie a repris dès le 19 mai avec une belle affluence. “C’était dur de refuser du monde, de faire comprendre à certains que les tables étaient réservées. Et la météo n’était pas de la partie”, ajoute Franck Dubouis. La réouverture de la salle “n’a pas changé grand-chose. Avec le soleil les clients préfèrent rester dehors. Le contrecoup du confinement certainement.” Sinon, ils ont retrouvé leur clientèle, plus quelques nouveaux. La carte n’a pas changé, mais des évolutions sont prévues, déjà amorcées avant la fermeture : une ouverture du restaurant en soirée les fins de semaine, avec l’embauche d’un commis en cuisine.
► Roch Chonion, bar Chez Marguerite
Roch Chonion a repris cette affaire en juillet dernier, juste le temps de commencer à se faire une clientèle que le confinement est arrivé. “Je n’ai pas à me plaindre. Les aides m’ont permis de tenir sans problème. Depuis la mi-mai, c’est comme si je refaisais l’ouverture. Comme la terrasse est petite, pas de question de tables à enlever.” Il travaille seul, donc pas de gestion trop compliquée. “Mais je suis content de reprendre le boulot. Le contact, les clients ça manque.”
► Emmanuel Hébrard, restaurant L’Ostal (1 étoile Michelin)
Le chef a relancé le click and collect au deuxième confinement, en travaillant à deux : “Il fallait que je m’occupe la tête, les mains. Je ne me voyais pas rester sans rien faire. Et on a gardé le contact avec les clients, on a fait notre boulot.” Depuis la réouverture le 9 juin, avec deux tables de moins, le restaurant propose 18 places. “C’est bien reparti. On retrouve notre vrai métier ; les clients sont là.” L’entreprise emploie 5 personnes. “Les aides étaient vraiment nécessaires. Notre activité pendant le déconfinement nous a permis de ne pas utiliser de prêt garanti par l’État et de report de charges.”
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Publié par Pierre BOYER