"Je voulais faire un film sur les femmes. L'univers de la gastronomie
s'est imposé, car il concentre encore beaucoup d'hommes et je voulais voir
comment les femmes parviennent à trouver leur place dans un tel contexte. Et
puis, je l'avoue… j'aime bien manger !" C'est ainsi que Vérane Frédiani justifie le thème
qu'elle a retenu pour son documentaire intitulé À la recherche des
femmes chefs, sorti en salles ce 5 juillet.
Durant 90 minutes, elle entraîne le spectateur à la rencontre de femmes chefs, françaises et étrangères, qui se distinguent dans la gastronomie et les métiers de bouche. Cuisines de restaurants, écoles – dont le Cordon Bleu, à Paris -, ou encore échoppes de rues, l'enquête est poussée, fouillée, pour comprendre ce qui pousse ces femmes à se dépasser, voire se surpasser. Pour les unes, c'est une façon de communiquer, rencontrer, échanger, pour d'autres c'est un moyen de transmettre ou encore de défendre certains partis pris, comme celui du développement durable. La cuisine se veut alors engagée.
"Pour ces femmes qui veulent devenir chef, c'est souvent un choix militant, pour rompre avec les schémas familiaux", constate Vérane Frédiani. Si, tout au long de ses investigations, elle dit avoir croisé la route de quelque 80 femmes, "j'ai gardé que les plus battantes, celles qui fédèrent autour d'elles". Parmi ces cuisinières, citons Anne-Sophie Pic, Jacotte Brazier, Adeline Grattard, Cristina Bowerman, Dominique Crenn ou encore Kamilla Seidler.
"Malgré cela, il reste des domaines qui résistent aux femmes, regrette la réalisatrice. La boucherie, la boulangerie, la fromagerie, la sommellerie sont des secteurs où les femmes ont encore du mal à se faire une place."
Durant 90 minutes, elle entraîne le spectateur à la rencontre de femmes chefs, françaises et étrangères, qui se distinguent dans la gastronomie et les métiers de bouche. Cuisines de restaurants, écoles – dont le Cordon Bleu, à Paris -, ou encore échoppes de rues, l'enquête est poussée, fouillée, pour comprendre ce qui pousse ces femmes à se dépasser, voire se surpasser. Pour les unes, c'est une façon de communiquer, rencontrer, échanger, pour d'autres c'est un moyen de transmettre ou encore de défendre certains partis pris, comme celui du développement durable. La cuisine se veut alors engagée.
"Pour ces femmes qui veulent devenir chef, c'est souvent un choix militant, pour rompre avec les schémas familiaux", constate Vérane Frédiani. Si, tout au long de ses investigations, elle dit avoir croisé la route de quelque 80 femmes, "j'ai gardé que les plus battantes, celles qui fédèrent autour d'elles". Parmi ces cuisinières, citons Anne-Sophie Pic, Jacotte Brazier, Adeline Grattard, Cristina Bowerman, Dominique Crenn ou encore Kamilla Seidler.
"Malgré cela, il reste des domaines qui résistent aux femmes, regrette la réalisatrice. La boucherie, la boulangerie, la fromagerie, la sommellerie sont des secteurs où les femmes ont encore du mal à se faire une place."
Publié par Anne EVEILLARD
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