Le président de l’Umih 47, Jean-François Blanchet, a participé jeudi 11 mars à la réunion organisée à la Préfecture du Lot et Garonne avec le député Jean-Noël Barrot, chargé par le Gouvernement, de l’une des missions d’accompagnement de sortie de crise. « Nous avons pu transmettre nos propositions à des personnes qui sont conscientes de l’ampleur des difficultés du terrain. Ce qui va être très dur, ce sont les prochains mois. Le redémarrage ne sera pas facile, surtout après autant d’inactivité, de mois de fermeture. Le ressenti sur le terrain est très compliqué, les professionnels CHR se sentent tellement isolés. » La détresse psychologique est grande et en sévère augmentation selon le dirigeant syndical, qui veut absolument tout faire pour éviter les drames. « Nous avons eu quelqu’un cette semaine que nous avons pu soutenir avant l’inévitable. Mes deux responsables administratives vont d’ailleurs la semaine prochaine appeler un par un tous les professionnels qu’elles pourront. Quand nous disons que le plus dur reste à venir, c’est une réalité. L’Etat nous a accompagné en partie mais il y tellement de choses incompréhensibles dans les décisions qui ont été prises. Pourquoi ne pas faire dîner les clients d’affaires dans le restaurant de l’hôtel dans lequel il loge ? Pourquoi ne pas accepter de servir en terrasse ? A côté de ça, la situation des traiteurs et des discothèques est devenu insupportable, avec une activité à zéro et pas d’avenir. » Pour l’Umih 47, l’urgence désormais est de définir un plan de reprises avec des paliers qui tiennent comptent de l’évolution de la pandémie « une évidence » mais aussi de la santé psychologique du personnel et des chefs d’entreprises « qui ne savent plus où ils habitent ».
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Publié par Sylvie SOUBES