"Une opportunité unique"
Si la croissance du groupe Diana est toujours "mesurée et raisonnable", 2017 a été un tournant. La chaîne hôtelière alsacienne s'est séparée de son "vaisseau amiral", l'hôtel Diana, créé en 1975 à Molsheim (40 puis 60 chambres, un restaurant et un spa), vendu à Honotel. "On a eu cette opportunité unique qui nous en ouvrira d'autres", précise le directeur. Cette cession a poussé la famille Baly à s'interroger sur l'identité du groupe, qui compte 110 salariés. "Nous avons pensé à changer de nom mais l'entreprise est bien implantée localement. On connaît le groupe Diana, ce qu'il représente : la qualité au juste prix, une authenticité, une cohésion familiale, des collaborateurs proches."
En mars dernier, le groupe a repris l'Hôtel du dragon à Strasbourg, un établissement d'une trentaine de chambres situé à deux pas de la Petite-France. Pour 1,5 M€, il a entièrement remodelé dans un style contemporain, agrémenté d'oeuvres d'artistes.
57 chambres à Genève, 12 à Colmar en 2018
À l'affût de "belles opportunités à taille humaine", Diana hôtels et résidences a déjà d'autres investissements en tête. Le groupe ouvrira fin 2018 son treizième établissement, l'hôtel D à Genève, le troisième en Suisse après l'hôtel D à Bâle (en 2010) et Le Passage (en 2014). L'hôtel D Genève comptera 57 chambres dont la conception a été confiée, comme l'hôtel D Strasbourg, à l'architecte d'intérieur Sybille de Margerie. Côté France, douze nouvelles chambres supplémentaires seront créées à Colmar (Haut-Rhin) au Colombier Suites, au coeur de la Petite-Venise.
Publié par Sonia DE ARAUJO
mercredi 20 décembre 2017