Ainsi, tous les saisonniers recrutés suivront, comme tout nouveau salarié, la formation 'maison, soit trois jours de sensibilisation à la culture et aux valeurs de Disney ainsi qu'un module métier dont la durée varie selon l'expérience de la nouvelle recrue et le poste concerné. Pour intégrer un établissement de restauration rapide du parc, il faut compter un à deux jours. De même, la variété de l'offre hôtelière et de restauration donne la possibilité de découvrir plusieurs styles ou gammes et d'exercer son adaptabilité.
Compétences linguistiques et comportementales
La centaine de nationalités présentes au sein des équipes de Disneyland Paris développe les compétences linguistiques et enrichit le réseau relationnel. Mais avant tout, un saisonnier recruté intégrera les bases de données RH du parc de loisirs. "Autant d'ouverture pour des stages, des contrats d'apprentissage, d'autres contrats saisonniers et, bien sûr, pourquoi pas, un poste permanent", confirme Jean-Noël Thiollier, directeur Emploi de Disneyland Paris.
Disney ne cherche pas des diplômes mais des personnalités. Ce sont donc les compétences comportementales que l'entreprise cherche à mesurer : une capacité à travailler en équipe et au contact de la clientèle ainsi que de la souplesse et de la polyvalence. Seul impératif : parler anglais. Avec ce sésame, les candidats peuvent alors postuler sur internet. Ceux qui auront été présélectionnés pourront se présenter au stade Charléty. Là s'organiseront les entretiens avec les recruteurs. En la matière comme en d'autres, le maître mot chez Disney est la 'convivialité'.
Ainsi, les entretiens de recrutement ressemblent davantage à des conversations qu'à un échange formel autour du C.V. et des projets professionnels du candidat. Pour briser la glace, un thème est choisi pour engager plus facilement le dialogue. Cette année, il a été demandé à chaque candidat d'apporter un objet qui lui évoque l'univers de Disney. Autre spécificité, il y a toujours deux candidats pour un recruteur. Le rapport de force inversé favorise les plus timides. Pour le recruteur, c'est une bonne manière aussi d'observer l'attitude des candidats entre eux.
Publié par Valérie Meursault