Concernant les employeurs et salariés (hors apprentis) :
38% des employeurs (patron, gérant, directeur d'exploitation)
sont actuellement tuteur ou Maître d'apprentissage, 35% l'ont été mais ne le sont plus, 27% ne l'ont jamais été.
62% des salariés (qui n'entrent pas dans la catégorie
employeurs) n'ont jamais été tuteur ou Maître d'apprentissage
Quelle image les
employeurs et salariés ont-ils de l'apprentissage ?
53% ont globalement
une bonne image
Parmi les raisons évoquées : Permet l'apprentissage du
métier, c'est la meilleure des formations, permet des embauches plus faciles et
plus sûres.
16% ont une image mitigée
25% ont une mauvaise image
Parmi les raisons évoquées : Manque de motivation des
candidats, système contraignant, niveau scolaire insuffisant, manque de
considération
7% n'ont pas su se positionner sur le sujet
Les employeurs qui
prennent actuellement des apprentis sont :
Globalement satisfaits des contrats d'apprentissage en cours
ou terminés à 70%, insatisfaits à 30%.
Quelles sont les
éléments qui ont déclenché ou encouragé l'embauche d'un apprenti dans l'établissement ?
C'est la demande du jeune et son profil pour 61%
Une tradition dans l'entreprise pour 44%
Une prime, une aide, un avantage social pour 25%
Un besoin spécifique, un manque de personnel pour 24%
Une démarche émanant d'un centre de formation 15%
Dans les
établissements qui ont actuellement un ou plusieurs apprentis, la répartition
est la suivante :
45% ont 1 apprenti, 24% ont 2 apprentis, 18% ont 3
apprentis, 6% ont 4 apprentis et 6% ont 5 apprentis (en cours d'embauche 2%).
Ce qui nous donne une moyenne de 2 apprentis.
Quelle perception de la rémunération ont les exploitants ?
61% la jugent correcte, 22% élevée, 14% faible.
Sur la rupture du
contrat :
57% des professionnels qui emploient ou ont employé des
apprentis ont vécu une rupture de contrats, 43% n'ont pas connu de rupture.
Parmi les raisons invoquées par les apprentis qui rompaient
leur contrat (selon les professionnels) : 37% d'entre eux estimaient qu'ils
étaient mal orientés ou que le métier n'était pas adapté à leurs attentes, 14% par
manque de motivation, 10% pour incompatibilité, 8% parce que le métier est trop
dur, 5% à cause des horaires.
Chez ceux qui ne font
plus appel ou n'ont jamais fait appel à un apprenti, quels sont les freins ?
33% disent manquer de temps pour le former, 24% jugent le coût financier trop important, 17%
parce que le temps de temps consacré par l'apprenti à la formation dans les CFA
est compris dans son temps de travail et 17% parce que la rupture du contrat
est difficile…
Concernant la réforme
de l'apprentissage en cours :
49% des employeurs et 56% des salariés ont entendu 'très vaguement' parler de la réforme.
Concernant les
apprentis :
Il y a quasiment autant d'apprentis homme que femme. 61% ont
entre 18 et 20 ans.
Quel diplôme préparent-ils ?
BTS 25%, 24% CAP, Bac Pro 17%, BP 17%, Mention
complémentaire 8%.
Pourquoi avoir choisi
l'apprentissage ?
C'est la formation qui prépare le mieux aux métiers de l'hôtellerie
et de la restauration pour 41%
Alterner école et entreprise m'intéressait pour 37%
Je voulais avoir rapidement un travail et un salaire pour
34%
Je trouvais cette formation plus concrète pour 26%
Seulement 8% ne l'ont pas vraiment choisi
Comment ont-ils
trouvé l'établissement dans lequel ils sont en apprentissage ?
62% des jeunes ont trouvé par leurs propres moyens, 17% avec
l'aide de l'école, 17% avec l'aide des parents, 5% d'amis…
Que pensent-ils de la
filière ?
45% sont 'très satisfaits' par la filière de l'apprentissage
qu'ils suivent, 47% plutôt satisfaits. Seulement 6% sont insatisfaits ou très
insatisfaits'.
Et de leur
rémunération ?
41% des jeunes sont 'plutôt satisfaits' de la rémunération
et 8% très satisfaits, 31% sont 'plutôt insatisfaits et 14% très insatisfaits…
Enquête online sur l'image de l'apprentissage, réalisée par
CHD Expert pour L'Hôtellerie-Restauration. Profil
des répondants : 15% de salariés, 56% d'employeurs (patron gérant,
directeur d'exploitation), 29% d'apprentis, sur 489 interviews. Enquête réalisée du 23 au 29 mars 2018.