Pour la toute première fois, une étude* a placé la Suisse en première place des pays étrangers les plus attractifs. Une belle remontée qui s'explique par plusieurs critères.
- Une qualité de vie et un certain équilibre vie privée et professionnelle.
- Une stabilité économique et politiques remarquables.
- De meilleures conditions salariales.
- Des règles liées à l’impôt qui évoluent très peu d’année en année.
Deux bémols toutefois :
- un droit du travail minimaliste ;
- un marché locatif tendu.
► Formalités administratives
Selon le ministère des Affaires étrangères, autour de 187 000 Français résident en Suisse. Pour exercer une activité lucrative, il faut détenir un permis de travail. Il existe différents types d’autorisations de séjour. Parmi celles-ci, l’autorisation d’établissement (livret C) qui concerne les personnes pouvant justifier d’un séjour régulier et ininterrompu en Suisse de 5 ans. La durée du séjour est alors illimitée.
Le livret G concerne les travailleurs frontaliers. Sa validité est de 5 ans également pour les personnes justifiant d’un CDI ou d’un contrat supérieur à un an. Le conjoint et sa famille bénéficient de la même autorisation de séjour que le travailleur étranger.
► Chercher du travail
Il existe un important réseau de cabinets de recrutement dans tout le pays. Le bouche à oreille permet aussi de dénicher des offres, notamment dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Les offres d’emploi n’étant pas accessibles aux personnes n’ayant jamais travaillé en Suisse, il est indispensable de les consulter régulièrement sur le site : www.espace-emploi.ch.
► Droit des étrangers
Les ressortissants des États membres de l’Union européenne bénéficient de la libre circulation pleine et entière. À ce titre, ils peuvent entrer, vivre et travailler en Suisse. Au-delà de trois mois, les Européens ont toutefois besoin d’une autorisation de séjour (lire ci-dessus).
* Étude YouGov-HSBC, juillet 2019. Cette étude analyse chaque année une trentaine de pays, sur différents critères, en interrogeant plusieurs milliers d’expatriés.
Publié par Mylène SACKSICK
samedi 9 mars 2024