"À l'issue du Comité Interministériel du Tourisme qui s'est tenu le 19 juillet dernier, le GNI par la voix de son président, Didier Chenet a proposé comme une des réponses à la pénurie de main d'oeuvre que connait le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, d'embaucher des migrants.
Bien entendu il ne s'agissait pas de vouloir embaucher des personnes en situation illégale et irrégulière sur notre sol, mais d'embaucher des réfugiés ayant leurs papiers en règle et ayant toutes les autorisations de travailler.
Il ne s'agissait pas non plus d'un appel général à une régularisation des sans-papiers comme d'aucuns, par provocation ou besoin de sensationnel, ont bien voulu le prétendre ou l'écrire.
Assurément il ne s'agit pas non plus d'exclure de nos offres d'emploi nos concitoyens et encore moins nos jeunes. Nous multiplions d'ailleurs les initiatives en ce sens.
Nous formons chaque année entre 40 000 et 50 000 jeunes et malheureusement ce n'est pas suffisant pour pourvoir à nos besoins d'embauches. [...]
Nous sommes tout à fait conscients que l'emploi des réfugiés n'est pas « la solution », mais UNE solution, qui permettrait de pouvoir répondre à l'inquiétude première de nos professionnels : comment faire face à la pénurie de main d'oeuvre ?
Elle est aussi une réponse à l'intégration par le travail de ces hommes et de ces femmes sur notre territoire.
Voilà la légitimité de nos réflexions et actions, et nous sommes fiers que le GNI ait lancé cette initiative et ce débat."