Pourquoi ? Parce que la base d'un décompte quel qu'il soit pour une évaluation est en fait la recette journalière, c'est-à-dire le prix payé par le client qui lui paye TTC. Quand on réalise une étude de prix de vente par rapport à la concurrence, on n'objecte pas que des taxes sont comprises dans ce prix et qu'il faut comparer les prix hors taxes.
Il y a eu une confusion progressive entre le mot recette et le terme de chiffre d'affaires et les difficultés ont commencé avec l'apparition de la TVA. Les cafés ont bien résisté à cette confusion car l'évaluation de leur fonds de commerce se fait toujours en nombre de jours de recettes.
Appliquer une méthode d'évaluation à partir d'un chiffre d'affaires HT et une autre à partir d'un chiffre d'affaires TTC ne modifie en rien la valeur de la méthode utilisée qui, elle, a été construite en fonction d'un chiffre TTC ou HT. Si les méthodes sont efficientes, entendez par là que les coefficients retenus sont justes et performants, vous aboutirez à des évaluations similaires ou faiblement différentes.
En revanche, et c'est le point important, on ne peut pas mélanger les coefficients utilisés dans une méthode pour les appliquer à une autre. Les méthodes doivent rester étanches ! Mais il vous est possible d'utiliser plusieurs méthodes pour aboutir à un prix d'évaluation. C'est ce que je préconise en utilisant trois méthodes : la méthode hôtelière à partir du chiffre d'affaires TTC, la méthode par la capacité d'emprunt où le calcul procède du chiffre d'affaires HT, ainsi que la méthode par le RBE.
HotelBureau estimation affaires
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Publié par Jean CASTELL