- Assurant aux salariés un approvisionnement régulier et facile d'accès en eau ;
- Reportant les tâches les plus pénibles, ou exposant les travailleurs aux fortes chaleurs, dès lors qu'elles ne présentent pas d'urgence ;
- Aménageant les horaires de travail afin de limiter l'exposition de leurs salariés aux températures les plus fortes de la journée, notamment lorsque les travaux sollicitent un effort physique soutenu et/ou exposent à de très fortes températures (travaux en toiture, exposition directe et prolongée au soleil, travaux sous des hangars non isolés)
Je rappelle que les entreprises ont la possibilité d'utiliser les souplesses prévues en matière de durée de travail, concernant notamment la récupération des heures perdues. Elle peuvent également procéder à une demande d'indemnisation, au titre de l'activité partielle liée à des circonstances exceptionnelles, ou solliciter la caisse d'intempéries qui a fait savoir que les arrêts liées à la canicule seraient recevables et examinés au cas par cas et dans les meilleurs délais, dans les départements où l'alerte de niveau 3 ou 4 est franchie.
Les inspecteurs du travail, via les DIRECCTE, sont mobilisés pour vérifier que les conditions de travail des salariés les plus exposés soient aménagées en conséquence. Un travail de prévention est également mené par le réseau des médecins du travail ».
La liste des bons réflexes à adopter est disponible sur le site du Ministère du Travail.