“Pour nous, un hôtel, c’est avant tout une maison chic et élégante de quartier.” Tel est le parti pris de Julien Kiefer, Brice de Puymorin et Emmanuelle Pochat, les cofondateurs du groupe Ginto Hotels, qui a vu le jour en 2015. Tous professionnels du secteur de l’hospitalité - Julien Kiefer, par exemple, a dirigé le Westin Paris Vendôme (Ier) -, ils ont uni leurs compétences pour renouveler l’hôtellerie indépendante 3 étoiles de centre-ville. “Un challenge né, un soir, autour d’un gin tonic”, raconte Julien Kiefer. D’où Ginto et une “recette” pour le groupe hôtelier, pensée comme celle d’un cocktail : “Un trait d’esprit, un zeste d’anticonformisme, un twist d’audace, une rondelle de gentillesse.”
Une formation aux standards de l’hospitalité haut de gamme
En pratique, Ginto Hotels, accompagné par Bpifrance, fait des acquisitions – murs et fonds, ou fonds seulement – et apporte une batterie d’outils de transformation pour un positionnement 4 étoiles. Digital marketing, revenue management, ressources humaines, design intemporel… en font partie. S'y s’ajoutent une literie de palace, la mise en place d’un petit déjeuner “maison et locavore”, ainsi qu’une formation des équipes aux standards de l’hospitalité haut de gamme, grâce à un accompagnement confié à des experts de l’hôtellerie de luxe. Autant d’initiatives pour “recevoir le client autrement”, souligne Brice de Puymorin. C’est-à-dire “comme un ami” et pas “comme un numéro de chambre”.
300 chambres fin 2024
Après une première acquisition à Bordeaux, en 2018, Ginto Hotels a réitéré à Paris, Biarritz et Marseille. Le groupe compte aujourd’hui 6 adresses, dont deux ouvertes en 2024. Et ce n’est pas tout : deux nouveaux établissements sont encore attendus en France, d’ici à la fin de cette année. Ce qui portera le portefeuille Ginto à 8 hôtels et 300 chambres, le tout emmené par une centaine de salariés. D’ici à 2035, le développement va se poursuivre, notamment en Italie et en Espagne.
Publié par Anne EVEILLARD