Glion : témoignages d'anciens

GLION (Suisse) Quatre anciens élèves de la célèbre école helvète témoignent de leur expérience à Glion.

Publié le 07 mars 2012 à 12:19

Fréderic Darnet, directeur général des Thermes Marins Monte-Carlo

"Des bases solides"

"Glion est une école qui m'a apporté un comportement, un savoir être, une méthodologie de travail, des éléments concrets pour comprendre les différents métiers. C'est indispensable, dans une structure comme la mienne qui compte plus de 27 métiers, dédiés au bien être, à l'accueil et son environnement. Notre principale qualité doit être de nous adapter aux autres cultures, de comprendre leur différences. Les stages de Glion plongent l'étudiant dans le monde du travail. Ce sont des bases solides. Mais en sortant d'une école, il faut rester humble. Aucune école ne prépare au management des hommes, aucune n'enseigne cette pratique. Seule la réflexion, le recul, l'expérience, permettent de réaliser ce difficile exercice."

 

Olivia Prangey-Amzallag, chef d'entreprise événementielle

"Glion m'a apporté l'ouverture d'esprit, la tolérance et le respect des origines de chacun"

"À la sortie de Glion, j'ai débuté ma carrière en tant que commerciale en restauration événementielle, avant de me tourner vers l'organisation de réceptions. Tout au long de mon parcours, j'ai travaillé pour des restaurants, des sites événementiels, parc des expositions, hôtels aussi bien en opérationnel qu'en administratif. Depuis 2010, j'ai créé ma propre structure. Je mets en relation traiteurs 'partenaires' et organisateurs d'événements, entreprises, particuliers ou gestionnaires de lieux, afin de prendre en charge le montage et l'accueil d'événements professionnels ou privés. Cette école m'a apporté l'ouverture d'esprit, la tolérance et le respect des origines culturelles et des religions de chacun. L'enseignement, les stages et nos premières expériences nous aident à trouver notre voie. Un étudiant, qui, comme moi, veut faire carrière dans l'événementiel, pourra suivre un enseignement spécifique à Glion. Choisir ce secteur, c'est s'assurer d'exercer un métier varié, fait de rencontres, où chaque jour est différent. Pas le temps de s'ennuyer. Il ne faut pas négliger non plus le réseau formidable de partage et d'entraide, 'le Glion spirit', qui nous aide tout au long de notre carrière."

 

Romain Semmel, négociateur hôtels pour Jones Lang LaSalle Hotels

"Un solide plus sur un C.V."

"Je travaille pour Jones Lang LaSalle Hotels, leader mondial en conseil immobilier hôtelier, pour lequel j'exerce une activité de transaction d'hôtels. Mon employeur a été séduit par ma capacité à travailler avec des personnes de nationalités différentes, ainsi que par la pluralité des enseignements dispensés à Glion. Dans un groupe international, cela compte. À Glion, il y a seulement 11 % de francophones sur le campus. Nous avons dû apprendre la flexibilité, à être parfaitement anglophone, à ne pas nous enfermer dans des carcans. J'ai suivi une formation en finance, en gestion hôtelière et en immobilier, ce qui apporte un solide plus sur un C.V. Le 'label' école suisse est un élément qui compte également. Les stages que j'ai suivis m'ont plongé dans la réalité du terrain. C'est essentiel. L'école est vigilante sur leur qualité. On nous confie des responsabilités, il y a une progression. Quand on pense à une école hôtelière, on ne s'imagine pas que c'est un beau tremplin pour embrasser une carrière qui n'est forcement dans l'hôtellerie-restauration."

 

Xavier Pech, directeur général du Hyatt Regency Hong Kong

"L'école s'adapte et propose de nouveaux enseignements"

"J'ai la chance de diriger un hôtel de légende, rouvert en 2009, le premier Hyatt né, en 1969, hors des États-Unis. Peu de métiers nous donnent l'opportunité de vivre ce type d'expérience. Je n'ai jamais regretté mon choix de carrière. J'ai tout de suite compris que ce métier était fait pour moi. Quand je suis entré à l'école hôtelière de Glion, à 19 ans, je n'avais pas l'habitude de me raser et de mettre une cravate tous les jours. Il faut apprendre tous ces petits détails essentiels. Pour le franco-britannique que je suis, l'anglais n'était pas un problème, mais il me manquait les outils pratiques et théoriques pour exercer ce métier. Il faut être très polyvalent, souple et adaptable, ne pas hésiter à partir travailler loin. Le monde change, les besoins de compétences évoluent. L'école s'adapte et propose de nouveaux enseignements. Je suis très lié avec mon école hôtelière. Nous sommes en train d'installer un bureau à Hong Kong, avec d'autres anciens. C'est une école pratique, qui forme bien à ce métier. Et il y a beaucoup de postes à pourvoir dans cette partie du monde."


Publié par Fleur Tari



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