Saint-Georges,
dans le cinquième arrondissement de Lyon. Un quartier historique pour la famille
du chef Grégory
Cuilleron. "Cela
fait six générations que l'on habite dans ce secteur où j'ai grandi. Et je suis
allé à l'école primaire Fulchiron comme l'avait fait ma grand-mère", confie celui qui vient de concrétiser
son souhait d'y installer son restaurant, baptisé Cinq Mains.
À vrai dire,
il y pensait depuis pas mal d'années. Dans le courant de l'année 2010, il
confiait dans nos colonnes son envie d'y arriver. "Forcément !
Avec
mon frère Thibault en
salle. Un bistrot contemporain où l'on fera une cuisine du marché le midi, une
carte courte et des menus plus élaborés qui changeront tous les mois, le soir.
Ce sera simple : 30 à 40 couverts, deux en salle, deux en cuisine et moi
en satellite ! Je veux aller à la rencontre des gens et faire ce que j'ai
envie de faire. Il faut simplement trouver le lieu dans la Presqu'île lyonnaise",
affirmait celui dont la silhouette était devenue familière aux téléspectateurs suivant
les évolutions du futur vainqueur d'Un dîner presque parfait.
La cuisine ? "Une vraie passion"
Cinq ans plus
tard, c'est donc chose faite. Avec son frère Thibault bien sûr, et aussi Antoine
Larmaraud, passé
par l'Institut Paul Bocuse et qui complète le trio d'associés. On trouve aussi
dans l'aventure Manon
et Antoine au service, et Marie, Jérémy
et Étienne au piano. S'il s'efforce d'être le plus
souvent possible en cuisine, où
trois personnes sont présentes au quotidien (d'où le nom du restaurant, qui tient
compte avec humour du handicap du chef),
Grégory Cuilleron
poursuit ses activités extérieures. Le voilà consultant pour une recette de
sandwich concoctée pour Banette et un burger imaginé pour les Burgers de Papa.
Il est également impliqué au sein de l'Agefiph (l'Association de gestion du fonds pour l'insertion
des personnes handicapées),
où il poursuit son combat en faveur des personnes handicapées. Sans oublier la
télévision et l'émission
le Tournée des
popotes sur France 5,
avec des chefs
étrangers qui viennent en visite dans l'Hexagone. En lien, un projet de livre évoquant la cuisine
des voyages des restaurants. La
cuisine ? "Une
vraie passion avec ses côtés obsédants. C'est la générosité et l'amour des gens
et c'est ce qui me plaît", conclut le chef.
Publié par Jean-François MESPLÈDE